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Commentaire de velosolex

sur Pourquoi une politisation du traitement de l'autisme ?


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velosolex velosolex 10 décembre 2016 18:03

On trouve pas mal de vrais cinglés chez les psychiatres, (j’en ai croisé quelques uns que les romanciers s’inspireraient) c’est normal : La rencontre du pouvoir, de la science, de la souffrance et du désert : Celui d’un territoire vierge, ou presque, car si les sciences cognitives maintenant permettent de désigner des causes organiques là où l’on ne voyait que névroses, pendant longtemps il n’y eut que brouillard, et du marc de café dans lesquels certains prétendaient pourvoir lire et interpréter les choses, comme un test de roscharch. 
Au delà de l’autisme, qui en fait partie, on a toujours beaucoup extrapolé sur les maladies mentales ! Les gourous et les thérapeutes de toutes espèces, étaient souvent plus cinglés, que les gens qu’ils prétendaient guérir... Pas mal de paranoïaques, dans la toute puissance de leur statut, persuadés, et surtout persuadant les autres, qu’ils étaient la science infuse, et leur cabinet de psychanalyste l’omega indispensable du soin.....C’est vrai qu’un pauvre malade, ou sa famille, sont souvent assez désemparés, pour faire confiance au premier charlatan qui s’impose...La société a toujours d’ailleurs facilement fermé les yeux sur des pratiques sectaires,ou escroqueries, et cela pour différentes raisons : Elle n’avait pas elle même la ou les solutions, et préférait déléguer, rassurer le public, enfermer s’il le fallait, et qu’on lui foute la paix, pourvu que les moutons soient bien gardés....Ne parlons pas du lobbying...
Pendant longtemps, aux siècles présents, c’était plus ou moins la religion qui expliquait la folie, avec l’affirmation souvent qu’il y avait péché quelque part, faute à purger, et donc exorcismes et rituels de toutes sortes, désignant sorcières et autres curiosités étaient à l’oeuvre.
 Freud a mis de l’ordre dans tout ce bazar exotique, en découvrant l’inconscient, individuel et collectif, les névroses, etc, tout un territoire...Mais sous ce verni de rationalité et de rigueur protestant, il n’a pas rompu totalement avec certaines interprétations dogmatiques, fantaisistes, liés à son temps et à son regard, tentant de les faire passer pour des outils de la science exacte...
.Si vous ne marchez pas droit, il y a forcément une explication, et si ce n’est pas vous qui êtes en cause, c’est votre frère, ou quelqu’un de votre famille, comme dirait La Fontaine, dans la fable du loup et de l’agneau.....La névrose et même la psychose chez lui sont donc dus la plupart des temps à des causes refoulées...Ce mouvement de pensée amènera toute une école, déclinant la culpabilité vers des tiers : Il était et il reste d’usage pour certains de prétendre que la schizophrénie par exemple, grande sœur de l’autisme, si l’on peut dire ainsi, est liée à la rencontre d’une mère hyper protectrice, et d’un père autoritaire et castrateur...Bonjour la culpabilité : Il y avait un malade, vous en avez trois maintenant....L’important n’est pas de croire ou de ne pas croire en la psychanalyse, ou dirons nous en l’homéopathie, mais de savoir s’ils apportent une aide tangible, et rationnelle, sans se perdre dans des cures, qui peuvent durer des années. (L’homéopathie coûtant beaucoup moins cher) Et savoir évidemment à qui elles peuvent être proposé. Questionnement qui n’est pas superflu, à l’heure où Fillon veut séparer soins et bobologie....Mais on sait que les cures thermales, qui ne servent à rien d’autre que d’engraisser des municipalités et des pseudo établissement des soins, veillent au grain. Les psychanalystes sont eux aussi sur le qui vive ! Une expression signifiante, dirait Lacan. 



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