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Commentaire de Alren

sur La fabrique de la misère


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Alren Alren 18 décembre 2016 18:56

@Yaurrick

C’est vous qui n’avez rien compris au mécanisme du capitalisme !!!

Est-ce que vous comprenez, par exemple, qu’une fois les actions émises par l’entreprise naissante, les échanges d’argent qui se font lors de leur achat en bourse ne concerne plus l’entreprise ?

Pour que les cadres supérieurs se sentent cependant concernés par leurs cours, on les intéresse par le biais des stocks options.

Mais la valeur de ce cours n’influence en rien le travail qui s’opère dans l’entreprise, une fois celle-ci démarrée, à l’image d’un moteur thermique qui n’a plus besoin de démarreur une fois les combustions initiées. Elle a alors besoin de carburant, c’est-à-dire du travail de ses salariés.

Les pro-capitalistes nous sortent toujours l’argument des machines qui sont achetées lors de la création de l’entreprise. Mais ce n’est pas le capital qui les a fabriquées, c’est le travail d’autres travailleurs !

Le capital se contente de donner la garantie que dans l’état actuel de l’économie sociale, les vendeurs de ces machines auront un pouvoir d’achat leur permettant de satisfaire leurs besoins sur le marché. Le capital est un intermédiaire qui évite le troc. Rien d’autre.

Le plus fort est que le capitaliste, le plus souvent une banque, ne possède pas en réserve l’argent qu’il prête. Elle bluffe en quelque sorte avec la bénédiction des états (le premier d’entre eux à avoir autorisé la création par des particuliers de monnaie scripturale entamant ainsi le privilège royal est l’Angleterre).

Et c’est ainsi que la Deutsch bank ayant prêté comme les autres beaucoup plus que ce qu’elle possédait, se retrouvera en faillite si ses débiteurs se déclarent en faillite avant elle !

Mais pour initier votre formation de basse à l’économie, je vous conseille de lire attentivement l’article excellent sur Agoravox : "La fabrique de la misère".


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