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Commentaire de Onecinikiou

sur M. Hamon, le candidat qui prend les terroristes pour des démocrates


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Onecinikiou 4 février 2017 15:31

@alinea


Pas au pouvoir Mélenchon ? Vous ferez peut-être croire ça aux incultes ou aux amnésiques, mais en l’occurrence je ne suis ni l’un ni l’autre : Mélenchon fut ministre pendant 2 ans du gouvernement Jospin le plus privatiseur de toute la Vième République (à l’heure où Chevènement en démissionnait, parfaite transition avec le propos de Philippot dans le lien précédent), outre qu’il a appartenu 31 longues années au Parti socialiste et fut sénateur pendant 15 ans du parti éponyme, et par n’importe quand, mais lors de la période Mitterrand (Mélenchon a avoué d’ailleurs à plusieurs reprises sa mitterrandôlatrie), soit celle qui acta la lente et pourtant résistible soumission à l’euro-fédéralismpe et ses abandons concomitant de souveraineté. 

Pour la postérité :

« Si j’adhère aux avancées du Traité de Maastricht en matière de citoyenneté européenne, bien qu’elles soient insuffisantes à nos yeux, vous devez le savoir, c’est parce que le plus grand nombre d’entre nous y voient un pas vers ce qui compte, vers ce que nous voulons et portons sans nous cacher : la volonté de voir naître la nation européenne et, avec elle, le patriotisme nouveau qu’elle appelle (applaudissements sur les travées socialistes). » - Jean-Luc Mélenchon, intervention au Sénat lors du projet de loi constitutionnelle préalable à l’adoption du Traité de Maastricht, 9 Juin 1992.

« En tant qu’homme de gauche, je souhaiterais me tourner un instant vers certains de nos amis (l’orateur se tourne vers les travées communistes) pour leur faire entendre que Maastricht est un compromis de gauche (protestations sur les travées communistes, applaudissements sur les travées socialistes). » - Jean-Luc Mélenchon, intervention au Sénat lors du projet de loi constitutionnelle préalable à l’adoption du Traité de Maastricht, 9 Juin 1992.

La comparaison est fort peu flatteuse avec ce grand homme - cet homme d’Etat - qui avait tout compris bien avant nos tartuffes de gôche, caution intellectuelle de la mascarade, du faux clivage et alternance gauche-droite UMP-PS :

« Sous le prétexte d’établir une monnaie européenne unique et une unité politique, on veut, sans le dire expressément au peuple, engager de façon irréversible un processus de mise en place d’une Europe fédérale sous l’autorité de la Commission bureaucratique de Bruxelles. (…) Il s’agit là d’une véritable conspiration contre les peuples et les nations d’Europe, et d’abord contre le peuple français et la France. Pour remettre celle-ci et son destin à des banquiers apatrides, on arrache à notre pays des pans entiers de souveraineté, et j’insiste - François Mitterrand l’a avoué lui-même - d’une manière irréversible. » - Jean-Marie Le Pen, discours au Palais-Royal, 1 Mai 1992.

« Réunis en ce haut-lieu sacré de la patrie, symbole de sa fondation, de son enracinement, et de sa pérennité, nous jurons de défendre les libertés des citoyens, nous jurons de défendre l’intégrité de notre territoire, nous jurons de défendre la souveraineté nationale de notre patrie, et d’exiger, pour ceux qui auront trahi, le jugement et le châtiment de leurs actes. » - Jean-Marie Le Pen, « serment de Reims », 6 Septembre 1992.


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