Sans l’éviction avant la primaire $ociali$te du Satire du FMI dont il n’est qu’un bien pâle succédané, le plus fameux « ennemi »que la Finance ait connu n’eut jamais accédé à la fonction suprême en République, d’où probablement son impéritie et sa confiance bien mal avisée en Manu le Fourbe et au Puceau d’Orléans.
Mais la source du Palmipède a mieux encore choisi son timing pour le Canardage au gros sel de l’austère champion en plein envol, juste au moment où il avait enfin réussi à marcher sur la tête de tous les autres pour tenter de décrocher à son tour la floche du carrousel républicain !
Dernier soubresaut avant que soit « officiellement » chanté le Requiem à ses ambitions, j’ai admiré lors de sa pathétique conférence de presse l’impressionnant stoïcisme dans lequel s’est drapé Fifi la Rigueur pour présenter ses excuses aux Français. Au moins il l’a fait, mais je crains bien que cela ne suffise à rétablir son crédit entaché et son capital « sympathie » !

Comme je le notais sous la tribune de Nabum, Il est clair que l’électeur, tant Outre-Atlantique qu’ici, refuse désormais de perpétuer encore le « statut-quo » du TINA, matraqué depuis près de 40 ans par nos politiciens et les médias main-stream pour prétexte à notre asservissement, au pillage éhonté des ressources et à l’accaparement de la richesse planétaire par une petite élite mondialiste et ses larbins, en corollaire à l’appauvrissement massif des populations.

Si même certaines prometteuses de beaux jours ou autres aventuriers appâtés par l’odeur du sang ne surfent dessus que pour mieux s’accaparer leur dérisoire part du gâteau, la vague est bien là - Indignados, Podemos, Brexit, Duterte, Trump, ... - et tant que nous sommes encore en démocraties, les temps sont mûrs pour l’électeur de renverser enfin les tables et redéfinir les règles du jeu à l’avantage de tous !

Si elle comporte bien des périls - dont le premier est d’être leurrés par l’identification de l’« autre » - étranger, sdf, réfugié, chômeur, assisté, ... relégué comme « ennemi » et bouc émissaire à notre malheur -, seule une rupture radicale permettra de redéfinir les enjeux pour s’attaquer enfin aux vrais problèmes et ouvrir à nouveau l’horizon à l’espoir.
A noter qu’au prix même du ridicule consommé pour les prêcheurs du dogme sacré du Retour à la Compétitivité et de nouveaux sacrifices à toujours plus concéder aux dépens de la République et du citoyen à la sombre idôle de la Sainte Croissance, aucun candidat n’hésite pourtant à se revendiquer qui de la « rupture », qui de la « révolution », ...   

Pour ce que j’ai à perdre, je me fous bien de savoir que la novlangue néo-libérale taxe mon propos de « populiste » ..., c’est même un honneur !
La politique redevient décidément passionnante et, pourvu qu’il tienne ses promesses, l’an 2017 s’annonce déjà comme un très grand cru ! -D