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Commentaire de Alren

sur Loup, Italie, Témoignage « Le J'accuse » d'une bergère


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Alren Alren 16 mars 2017 12:05

@JC_Lavau

Il a fallu très très longtemps pour qu’il passe, cet article.

Et il a obtenu à peine la moyenne. Qu’est-ce que cela montre ? Que la grande majorité des votants sont des urbains qui ont une vision sentimentale de la « Nature », oubliant en allant à la boucherie ou la poissonnerie, qu’ils sont les plus grands prédateurs de cette nature de par le nombre d’humains peuplant la planète.

Jamais une espèce n’a autant proliféré et n’aurait jamais pu atteindre ce nombre sans supprimer la majeure partie de la vie naturelle pour la remplacer par l’agriculture et l’élevage.

Les humains des pays développés sont devenus excessivement carnivores et consomment beaucoup plus de viande qu’au paléolithique, contrairement à ce qu’on a cru longtemps. Ils en mangent même trop pour les besoins de leur corps et développent des cancers et des maladies cardio-vasculaires liés à ces excès.

Ce qu’ils ne comprennent pas, les adorateurs du loup mythifié de leur enfance, c’est que la « nature naturelle », donc en l’absence de l’homme dans nos montagnes, ce serait un équilibre entre le nombre de loups et le nombre de chamois et bouquetins.

Et que chamois et bouquetins échapperaient deux fois sur trois en moyenne aux attaques des loups, ce qui n’est plus capable de faire le mouton domestique qui vit en troupeau dense qui plus est. Les loups ne sont pas habitués à une telle abondance de nourriture facile. Leur instinct les pousse à constituer des « stocks » en massacrant plus d’animaux que nécessaire à calmer leur faim.

Dans la nature sans homme, les louves connaîtraient une faim endémique qui limiterait le nombre de louveteaux qu’elles pourraient mettre bas. Et la survie de ceux-ci serait précaire, à la merci d’un hiver très neigeux ou d’un mâle qui les tuerait par eugénisme instinctif.

En bref, il y aurait moins de loups qu’aujourd’hui dans la nature sauvage.

Pour nourrir tous les humains, nous avons aboli cette nature sauvage. Il faut en tirer les conséquences : nous devons éliminer les prédateurs naturels, nos concurrents directs dans les montagnes comme nous l’avons fait dans les forêts de plaines.


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