? Dites monsieur le Cabanex d"AV, dites moi que c’est un hiax
MACRON : UN CADEAU DE 14
MILLIARDS D’EURO A PATRICK DRAHI EN ECHANGE D’UNE CAMPAGNE DE MATRAQUAGE
MÉDIATIQUE
2) Le 28 octobre 2014, le tout nouveau ministre de
l’Economie, Emmanuel Macron autorisait le rachat de SFR par Patrick Drahi
contre l’avis de son prédécesseur Arnaud Montebourg. Dans les 6 mois qui ont
suivi cette décision, la valeur du groupe de Drahi a plus que doublé et a fait
gagner plus de 14 milliards d’euro à ses actionnaires.
3) Macron a floué l’état français car il a choisi
un groupe qui paye très peu d’impôts en France. Montebourg craignait que le
rachat de SFR par Altice ne se traduise par une gigantesque évasion fiscale. En
2014, Montebourg éreinte Drahi alors qu’il est ministre, des enquêtes fiscales
sont alors diligentées par Bercy et ses déclarations ci-dessous sont sans
ambiguïté.
« Numericable a une holding au Luxembourg,
son entreprise est cotée à la
Bourse d’Amsterdam, sa participation personnelle est à
Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la reine d’Angleterre, et
lui-même est résident suisse ! Il va falloir que M. Drahi rapatrie l’ensemble
de ses possessions, biens, à Paris, en France. Nous avons des questions
fiscales à lui poser ! ».
Par ailleurs Drahi fera le plus grand plan social de 2016 en
licenciant 5000 personnes chez SFR
4) Pour remercier Macron, Drahi a mis son
groupe de médias à disposition de sa campagne et a organisé un matraquage
médiatique sans précédent en faveur de Macron. Ce soutien s’organise d’ailleurs
de manière tout à fait évidente. Un proche de Patrick Drahi, patron du pôle
médias du groupe Altice, Bernard Mourad, rejoint Macron pour organiser son
mouvement « En Marche » en Octobre 2016. Bernard Mourad, ancien banquier de
Patrick Drahi, s’était plus particulièrement occupé, en 2014, de l’opération de
rachat de SFR. Depuis février 2015 il est le patron de la branche média du
groupe Altice, c’est-à-dire la personne qui dirige l’Express, Libération, BFM
TV et RMC.
5) En autorisant le rachat de SFR, Macron a fait
d’une pierre deux coups. Cette opération se révèle en effet fort juteuse pour
le clan Macron, puisque la banque d’affaires qui se charge de cette vente n’est
autre que la banque Lazard. La banque Lazard est dirigée en France par Mathieu
Pigasse, propriétaire du journal Le Monde et soutien essentiel de la campagne
d’Emmanuel Macron. Les banques d’affaires toucheront de l’ordre de 260 million
d’euro de commissions sur ce deal. Si l’on veut moraliser la vie politique et
éviter les conflits d’intérêts, est-il normal que le patron d’une banque qui
est aussi patron de presse soutienne un candidat dont la décision lui a
rapporté autant d’argent ? Le 22 février Bayrou se ralliait à Macron sous
quatre conditions. Macron acceptait avec un cynisme écœurant la condition
suivante « Je demande expressément que le programme du candidat comporte en
priorité une loi de moralisation de la vie publique, en particulier de lutte
contre les conflits d’intérêt. Je refuse, comme je l’ai refusé toute ma vie que
des intérêts privés, de grands intérêts industriels ou financiers, prennent la
vie publique en otage. Je ne cèderai rien sur la séparation nécessaire de la
politique et de l’argent."
« Je crois avoir démontré qu’avec Macron nous sommes rentrés
dans un niveau de corruption, de collusion avec les intérêts privés et de
manipulation de l’opinion publique, jamais atteint dans notre 5ème république.
Nous assistons au coup d’état médiatique d’un escroc. »