@Jordi Grau
« Si Mélenchon a refusé de donner des consignes de vote, ce n’est pas parce qu’il a de la sympathie pour Marine Le Pen, mais parce qu’il savait que les militants de la France insoumise auraient très mal supporté qu’on cherche à leur imposer un choix, même raisonnable »
Voter Marine Le Pen, ce serait « une terrible erreur » dit JLM. Et voter le banquier euro-mondialiste Macron ? « Un choix que je respecte » dixit notre « Insoumis ».
Mais au-delà des mots, insoumis à quoi ? A la dictature du politiquement correct, à la pensée unique ? Certainement pas, preuve en est ce positionnement indéfendable.
On peut « comprendre » qu’un type élevé dans le culte maçonnique du sans-frontierisme et de l’humanisme hors sol, et ce faisant lobotomisé par des décennies d’antifascisme adolescent (bien qu’il ait dépassé la soixantaine), ne puisse en effet prendre explicitement parti (ce que les honnêtes gens ne lui demandaient même pas, et pour cause) pour son illustre représentante supposée, enfin telle que désignée par l’ensemble du paysage propagandiste mediatico-politique ; mais lorsque l’on se prétend - en même temps - un sincère défenseur des intérêts sociaux des travailleurs français, il devient incompréhensible et sinon une pure trahison que de ne pas appeler sans ambages à un barrage au moins équivalent face au golem des ploutocrates et autres fous furieux néoconservateurs !
Mais entre la France ou l’ultra-libéralisme mondialiste, le chef des insoumis s’est bel et bien soumis la doxa et a marqué une préférence, et quelle préférence !