@Olivier Perriet
Bonjour Olivier et merci pour votre commentaire auquel je réponds avec un peu de retard.
//
Vous écrivez :
Il faudra - un jour - faire un choix entre la question sociale, celle
de l’euro, de la souveraineté économique, et la question identitaire,
de l’épouvantail islamiste, etc...
//Il n’ y a pas de choix à effectuer, me semble-t-il, dans la mesure où toutes ces questions sont déjà posées depuis longtemps sans qu’elles soient traitées. Elles le seront, probablement de la pire manière qui soit, i.e. dans l’urgence, avec tous les dérapages possibes.
Car en fait il n’y a rien d’incompatible entre la défense de l’euro
fou et les délires identitaires, les seconds pouvant faire passer la
pilule aux difficultés économiques et sociales nées du premier.
// Effectivement.
Et symétriquement, vouloir engager le fer contre l’UE et mettre au
banc de la nation une partie de ses habitants semble assez difficile :
on ne peut pas avoir trop d’ennemis d’un coup.
//Vous avez amplement raison. D’autant plus qu’il y a les ennemis déclarés ( les opposants, avec toute la nuance que ce terme recouvre), ceux qui ont manifesté leur rejet en votant et en faisant un choix respectueux des règles démocratiques, mais aussi tous ceux qui se sont abstenus, n’ayant pu trouver réponse à ce qu’ils souhaitaient.
Nous serons rapidement fixés.
Bien à vous,
Renaud Bouchard