Honnêtement je ne
sais ce que cela veut dire « combattre l’islamisme radical », c’est
d’autant plus obscur pour moi que c’est la tarte à la crème
offerte depuis des lustres à leurs électeurs par certains politiciens qui se succèdent
pourtant au pouvoir avec cette mission et qui sont parfaitement
incapables d’éradiquer le radicalisme parce qu’ils sont
incapables de résister à la tentation de défendre les intérêts
impérialistes de l’Occident à coup de bombes et d’interventions
militaires qui trouvent toujours leur justification dans des
accumulations de faux-semblants.
Moderatus souligne à
juste titre la disproportion entre le nombre de victimes innocentes
là-bas sur nos terrains de manœuvres à tout le moins indélicates
et ici dans nos villes et parfois campagnes.
On répète à
l’envi que nous sommes en guerre sans trop approfondir le fait que le
soi-disant état islamique a su canaliser les frustrations d’une
certaine partie de notre jeunesse au mental fragile.
Toutes ces
logorrhées compassionnelles itératives oublient de dire que nous semons la guerre
sans l’avoir déclarée sur une multitude de foyers où, en toute
logique, nous n’aurions à faire si nous ne jouions pas le rôle de
gardiens des intérêts de l’oligarchie.
L’oligarchie ne se contente pas de soigner ses rentes de situation là-bas grâce à nos troupes mercenaires mais parvient en plus – et c’est proprement
génial, délirant mais génial ! à susciter l’adhésion à
ses agissements chez nous.
Tout en agissant en sous-main pour que les masses de réfugiés qu’ils ont créées pèsent à la fois sur les salaires ici et servent de leurres pour les masses déboussolées.
Peut-être à bon
escient s’ils nourrissent notre réflexion, ces dégâts
collatéraux récoltés sur notre sol nous rappellent-ils que l’on
ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs, que les guerres ont
toujours une origine, que c’est à deux qu’on les fait et qu’il
vaut mieux se garder de hiérarchiser les souffrances.