• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Elliot

sur Lire Charles Maurras en 2017


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Elliot Elliot 31 juillet 2017 14:13

Quand on prend Maurras, on le prend comme un tout et on ne chipote pas sur son antisémitisme qui était raisonné à défaut d’être raisonnable ( eu égard aux conditions actuelles où toute défiance exprimée à l’égard de la haute finance sioniste est vue comme un outrage aux mort de la Shoah ).

Son recueil « Mes idées politiques » est encore actuel à bien des égards, il offre des pistes théoriques qui devraient inspirer aujourd’hui la vie politique et plutôt la Gauche que la Droite d’ailleurs qui représente encore toujours tout ce que Maurras abhorrait. 

Sa naïveté fut de croire que contre l’internationale du capital le repli nationaliste apportait une solution voire même était la solution alors qu’il n’était hier comme aujourd’hui que l’emplâtre dont se sert le grand capital pour diviser les humbles.

Avec Léon Daudet et Bainville justement, il représentait un courant de pensée mâtiné de cette idéologie corporatiste fort à la mode à l’époque, ce qui explique que ces personnalités avaient une certaine sympathie et même une sympathie certaine pour les revendications ouvrières qu’ils voulaient garder dans le cadre national, se défiant comme de la peste de l’internationalisme.

On n’est pas là dans le calcul politique sordide comme celui du Front National qui pille le programme communiste dans ses aspects les plus démagogiques pour asseoir une éphémère et relative domination sur le monde du travail.

Si on lit les mémoires de Léon Daudet, on mesure à quel point il était sincère dans ses élans même s’il était dans l’erreur ou à tout le moins le mécompte.

En plus, sa verve polémique est une valeur bien oubliée aujourd’hui en ces temps où le moindre écart de langage, tout justifié qu’il fût ou pas d’ailleurs, vaut condamnation quasi unanime des médias aux ordres de ce grand capital dont on ne peut citer les donneurs d’ordre.

Je n‘adhère bien évidement pas à ce courant de pensée mais je le respecte et je vois aussi en Maurras celui qui a influencé la pensée politique de De Gaulle qui restera jusqu’à la nuit des temps celui qui a sauvé la France du déshonneur. 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès