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Commentaire de Pascal L

sur Le nouvel alibi imputé aux terroristes : Reconquête d'Al Andalous ou marginalisation ?


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Pascal L 25 août 2017 17:46

@Decouz
Il faut se méfier des glissements sémantiques de l’arabe classique. Les mots tels qu’ils nous sont présentés n’ont pas forcément le sens qu’il pouvait avoir à l’époque et quelquefois, ces transformations ont eu pour objet le changement du sens du Coran. Le mot Coran lui-même avait le sens d’un l’actionnaire à l’origine, mais vous ne trouverez aucun dictionnaire arabe avec ce sens. La recherche des racines consonantiques dans les langues sémitiques de l’époque permet souvent de déchiffrer des passages obscurs du Coran. C’est le sens de la thèse de doctorat de Leïla Qadr « Les trois visages du Coran ». Elle a retrouvé énormément de racines syriaques dans le Coran, racines qui n’ont pas toujours été comprises par les scribes perses de l’époque Abbasside et ceux-ci ont laissé des contre-sens à cause de leur ignorance du contexte. Ainsi la place de Marie dans la Trinité à la sourate 5 et un pur syriaquisme. Ainsi, les hourris du paradis ne sont que des raisins blancs, mais le terme est utilisé avec le sens de « vierges » ailleurs dans le Coran.


l’origine de Jîbril est probablement l’Esprit-Saint. On voit nettement sur les Codex anciens le grattage et trois couches successives. Il apparaît clairement que l’Esprit-Saint est devenu l’Esprit du Saint par grattage. Or l’Esprit du Saint n’est plus l’Esprit-Saint mais Jîbril dictant le Coran. Il semble donc que le monothéisme strict n’était pas dans les Corans primitifs. La thèse de Jean-Jacques Walter sur la théorie mathématique des codes appliquée au Coran, nous démontre que les versets relatant le dogme du monothéisme strict ainsi que ceux qui critiquent le christianisme sont écrit par un auteur unique qui n’a écrit aucun autre verset du Coran.

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