• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Léon LSTD

sur A quoi sert le Plan Autisme 4 (partie 1) ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Léon LSTD Léon LSTD 27 août 2017 17:03

@Mélusine7 

Chère Madame,
Nous pouvons avoir Bac + 12 en psychologie et avoir fais une psychanalyse dans les règles de l’art de la plus prestigieuse des chapelle, comme de la prolonger tant que nos professions ou nos souhaits d’exigent. 
Cela ne nous donne pas le monopole de la compétence sur les proches des personnes autistes, ni sur les autistes, ni sur des collègues. Nous sommes vraisemblablement d’accord sur ce point. 

Cela ne nous ne rend pas non plus imperméables au spectre des convictions fondées sur nos seules habitudes, construites à partir d’expériences validées sur le plan professionnel. 
Encore faut-il que ses expériences psychologiques et médicales soient réfutables lorsqu’il existe une possibilité de découvrir et de mettre en pratique totalement autre chose, de plus efficace selon les données actualisées et internationales, conformément à nos codes de déontologies notamment celui révisé de 2012. Ce n’est pas « table rase » c’est changer de table.

Parmi les quelques autistes aspergers (sans déficit intellectuel) réels ou supposés que vous citez, j’ajoute la diversité non télégénique et épidiologiquement vérifiée des 15% de myopathes qui ont un autisme, les 40% de personnes avec un X fragile qui ont un autisme, et inversement, des près de 20% des autistes qui ont une maladie génétique diagnostiquée, comme des 72% d’autistes qui vivent avec un comorbidité somatique ou psychiatrique au long cours.
Il existe bien d’autres aspects en dehors d’un aperçu génétique spontané ou héréditaire qui nous catapultent en dehors de nos habitudes de considérer toute réalité psychopathologique par le spectre de la psychose individuelle. Une façon d’y résister est de considérer les données objectives décrites dans cet article comme le symptôme d’une psychose collective culturelle.

Il en existe d’autres bien plus épanouissantes pour les usagers comme pour les accompagnants, ou ceux qui se considèrent comme soignants, en commençant par reconnaître des réalités étrangères à nos formations.
Il est vrai qu’elles peuvent bouleverser nos repères dans un premier temps.
Cela en vaut la peine en regard des effroyables erreurs médicales et judiciaires dont je suis témoin depuis plus de 20 ans.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès