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Commentaire de owen meany

sur Méthode syllabique, saison 2


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owen meany 2 septembre 2017 11:18

Certes.
mais la méthode Bosher a permis à des générations de français d’écrire sans faute à 13 ans, même depuis le fin fond des campagnes où l’on parlait encore le patois.
Il faudrait commencer par la première question : pourquoi a-t-on renoncé à une méthode marchait très bien ?

Pour votre interrogation, la lecture en couleur permet d’associer tous les graphèmes (façons d’écrire) d’un phonème.
Ouvrez ce tableau et agrandissez avec ctrl+roulette (ou ctrl et touche +).
Vous verrez en haut, à droite du milieu, toutes les écritures du son « an ».
Avec votre doigt, écrivez sur le tableau : « maman », puis « moment », puis « sang », puis « enfant ».
Évidemment, on est hésitant au début, mais c’est très rapide de repérer les différents sons/graphies et de pointer à vitesse normale l’écriture des mots.

Pour le son « an », on n’est plus à l’incessante déconstruction et reconstruction (de maman à moment ; changer de « an » à ent« ). On est dans »un choix parmi« . L’enseignant à pointé un graphème, l’élève qui suit l’enregistre. En passant, l’élève se rend compte des différentes façons d’écrire le son avec les différents mots de la langue française.

C’est une méthode de Caleb Gattegno : »La lecture en couleurs« , ou »Silent Way« .
Au début, l’enseignant fait repérer, prononce et fait prononcer les sons pour écrire les premiers mots. Pour les sons à graphie simple, on dit pas »bé« , mais »b« , ni »èfe« , mais »f« . Pour la récitation de l’alphabet, on s’en fout, on verra plus tard.
Le but, avec le temps, est d’écrire de pointer les mots (puis les phrases) qui permettent progressivement de couvrir tous les graphèmes du tableau (qui existent dans la langue française).

Dans le déroulement, Gattego préconise de pointer ce qui fait un mot (plus tard une phrase), sans rien prononcer (le Silent Way). Les élèves écrivent et après seulement l’un d’eux ou l’ensemble le prononce : qu’il puisse enfin le »sortir" par le son. On imprime mieux ainsi neurologiquement l’association du son et du graphème.
Séance après séance, l’élève voit progressivement les graphèmes enregistrés et les graphèmes encore à découvrir permettant de d’écrire tous les mots de la langue française. Cette perception générale de ce qui est conquis et reste à faire pour savoir écrire a son importance.

C’est plus rapide que la méthode Boscher.


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