« Nous l’avons vu, le racisme tente de
justifier le rejet de l’autre dans un but de domination criminel. »
C’est absurde, dans la France de 2017. Dans la société française d’aujourd’hui,
le racisme, c’est ça :
- Gaston, il y a le fils Le Goff, qui a volé une mobylette...
- Ca, j’aurais pas cru...
- Non, non, je te charrie. C’est le fils des Arabes du dessus...,
- Ah bon, alors ça, ça ne m’étonne pas !
En plus, le racisme est un sentiment (de rejet) - Albert Memmi écrit dans la
définition du racisme qu’il été chargé de rédiger pour l’Encyclopia
Universalis, que c’est le racisme qui est naturel, et non pas l’antiracisme.
Gustave Le Bon, pour sa
part, nous a enseigné que « Les sentiments se combattent avec des
sentiments ou des représentations mentales de sentiments, jamais avec des
raisons. »
Et ce n’est assurément pas
avec des raisons que l’on réglera les difficultés de cohabotation que Georges Pompidou évoquait, il
y a près de cinquante ans, dans une déclaration qui n’a pratiquement pas pris une ride :
« Le problème, c’est que
les Nord-Africains, et particulièrement, les Algériens sont concentrés dans
quelques agglomérations, Marseille et sa banlieue, la banlieue lyonnaise, la
banlieue et Paris. Il y a là des concentrations énormes. Dans telle localité de
la banlieue lyonnaise, les étrangers
de toute espèce sont en majorité. Il va de soi qu’à partir de ce moment là,
lorsque deux communautés se trouvent vivre mélangées, avec des habitudes, des
convictions, des modes de vie absolument différents, il se crée des conflits.
Il est déjà très difficile de vivre en paix avec ses voisins. A plus
forte raison lorsque ces voisins ont des habitudes absolument différentes des
vôtres ».
Et ce n’est pas non plus
avec des raisons qu’on ramènera les Blancs dans les cités et les quartiers qu’ils
ont désertés (white flight) pour retourner vivre parmi des gens qui leur
ressemblent.