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Commentaire de JYC

sur Interdit sur une poule, permis sur une vache


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JYC (---.---.216.106) 24 avril 2006 19:06

Je partage à 200% votre position. Certainement parce que, comme vous, j’ai une fille (10ans) et je préfère la guider pour qu’elle trouve le bonheur, y compris sexuel, que de la mettre sur le marché, comme une marchandise.

Maintenant, je pense que tous ceux qui veulent nous ringardiser ne sont pas confrontés au problème dans ces termes.

Quand il nous disent que cela a exister de tout temps, que ce n’est qu’une évolution dans la forme... il nie une évidence de fond : Avant quand 2 personnes faisaient l’amour, elles ne recherchaient que LEURS PLAISIRS. Aujourd’hui, elles doivent singer ceux qui occultent leur absence de plaisir et leurs douleurs, font tout et n’importe quoi uniquement pour LE PLAISIR DU SPECTATEUR, aussi taré soit-il. Et c’est cette imitation morbide qui devrait devenir la norme pour nos enfants, à qui on n’aurait plus le droit de dire que l’amour existe, que c’est la plus belle chose au monde, que cela permet de se transcender, etc.

La pornographie n’a rien à voir avec le plaisir de ceux qui agissent, elle est entièrement orientée et conçue pour le seul plaisir du spectateur.

A partir de là, la logique de surenchère est inévitable ( quand on a vu quelquechose une fois, le spectacle suivant du même registre doit obligatoirement aller plus loin ). Comme par ailleurs il s’agit d’inconnus, les pulsions de violence du spectateur domine. Résultat : après les gang-bangs on arrive au viol, puis au meurtres. C’est beaucoup plus parlant quand il s’agit de ses propres enfants.

Le deuxième phénomène, c’est que cela tend à devenir la seule définition de la sexualité chez nos enfants. Malgré tout, au nom d’un libéralisme obligatoire, le laisser-aller moral serait la seule règle.

Qui peut croire que nous allons rester sans réagir ?

Qu’il faudrait choisir entre l’intégrisme religieux et cet abandon total de ce qui nous est le plus cher ?

On a le devoir de légiférer. Ne pas le faire serait un crime de non-assistance à jeunesse en danger.


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