Là, vous vous
surpassez , vous nous avez certes habitués à vos logorrhées
monomaniaques.
Vous êtes l’homme d’une cause « bouter l’ennemi
hors de France » comme dans cet article, compilation de tout ce
que l’on a pu lire par ailleurs y compris les aigreurs d’estomac
des délicats défenseurs du système médiocratique.
Vous n’en
démordrez pas même si vous habillez parfois vos propos d’un
pseudo-humanisme de pacotille mais chassez le naturel ! il
revient au galop.
Au détour d’une
phrase ou en vous trouvant un dissident à châtier dans l’autre
camp comme cette Madame Kauffmann qui a eu la sottise de dire tout
haut ce que son électorat opine et que ses patrons pensent à l’abri
des micros ( même si parfois à l’occasion d’une soirée trop
arrosée ils font le salut nazi ! )
Vous faites feu de
tout bois surtout de celui dont on fait les flûtes et jouez au
pipeau votre partition favorite, en tout cas la seule qui vous
inspire.
La flûte, un
instrument qui vous sied à merveille tant vous égrenez vos notes
toutes empreintes de tolérance, de compassion et de miséricorde
pour ceux et celles qui ont l’intelligence de ne pas penser comme
vous, celle dont la mélodie va attirer les rats hors des égouts et
assainir la cité.
Des riens montés en
épingle pour faire oublier l’essentiel vous sont propices à des
développements un tantinet présomptueux : qui êtes-vous pour
intimer Mélenchon de faire le ménage dans les rangs de la France
Insoumise dont quelques membres – de préférence colorés – ont
le front de faire des déclarations trop nuancées pour être
entendues par ceux qui font profession d’éduquer l’oreille du
peuple à la bonne parole.
Il y a des mots
qu’il est interdit d’utiliser même sous forme humoristique,
d’abord parce que c’est bien connu certains n’ont pas d’humour
et sont imperméables à la litote.
Votre article
ressemble à un pamphlet mal fagoté où vous oubliez de varier
les angles d’attaque en les enrobant de ce fiel que vous avez
indubitablement en vous mais que vous êtes tristement incapable
d’exploiter sous une autre forme que de pesantes redites un peu
comme Don Quichotte s’exprimait avec les moulins à vent.
Vous, c’est
le voile ( islamique, ça va sans dire ) qui représente la
quintessence de vos obsessions, qui symbolise le salafisme, concept
fourre-tout qui vous sert à englober l’ensemble de la communauté
qui ne se plie pas à vos exigences vestimentaires.
Mélenchon n’aurait
que faire de l’appui faisandé de gens comme vous, de racistes
bilieux, de coupeurs de cheveux en quatre, de gens qui ne comprennent
pas par exemple que ce n’est pas le Gabon qui est redevable envers
la France mais le contraire et que Madame Obono n’a pas davantage à
remercier la France de son parcours que la France à se féliciter de
son soutien au dictateur pourvoyeur de valises sonnantes et
trébuchantes pour certains hommes politiques favorables à son
pillage du pays pour l’oligarchie qu’ils servent.
Si vous ne comprenez
pas et c’est manifeste vous ne comprendrez jamais que les mots
n’ont un sens que pris dans leur ensemble et qu’ils perdent tout
intérêt quand ils sont isolés de leur contexte, il est
parfaitement inutile d’essayer de vous convaincre mais on peut
toujours essayer de déconstruire votre discours qui devient lassant
à force d’être répétitif.
Vous semblez trouver
normal qu’un chroniqueur interroge un élu de la république non
sur son sentiment sur la situation des gens qu’il prétend défendre
( sujet tabou car hostile au pouvoir ? ) mais s’étende sur un
fait monté en épingle ( celui de ce chauffeur de bus ) – fait isolé si on le rapporte à la
majorité des coreligionnaires ou supposés tels par l’apparence –
censé démontrer l’inexorable montée de l’obscurantisme ( il me
souvient que des cas similaires avaient été rapportés il y a
quelques années à la RATP, c’est un peu le serpent de mer que
l’on fait ressortir quand on a envie de distraire l’attention du
public de choses infiniment plus graves et qui empiètent réellement
sur son avenir )
Vous participez à
cette entreprise, peut-être à votre corps défendant , mais je
constate que les paroles blessantes de Macron pour les salariés en
colère ont infiniment moins d’intérêt pour vous que l’expression
maladroite d’une personne qui oublie les guillemets à « martyr »
mais qui expose son sentiment d’une manière plus générale dont
il n’est évidemment plus question dans la polémique.