Demain il
sera trop tard ?
Le Medef et
le capitalisme ont le vent en poupe ?
A la fin des
« Trente Glorieuses », les libéraux ont décidé d’imposer leurs idées en
utilisant une arme rhétorique redoutable : TINA, le fameux acronyme thatchérien
de « There is no alternative », qu’ils vont répéter et faire répéter par tous
les médias jusqu’à ce qu’il soit entendu comme une vérité révélée : « il
n’y a pas d’alternative au capitalisme, au marché, à la mondialisation, à la
déréglementation financière, aux baisses de salaires, aux délocalisations, à la
disparition des protections sociales, etc ». Cette idéologie a infesté les
sociétés occidentales, provoqué le déclassement social du plus grand nombre et engendré
des profits gigantesques pour quelques-uns.
Une oligarchie a alors confisqué
le pouvoir, mais quand la crise financière de la fin des années 2000 a mis en
péril sa fortune et son patrimoine, elle a redécouvert les vertus de l’état.
Ceux qui hier ironisaient sur l’ »état-providence » ont réclamé son
intervention à grands cris : « Il n’y a pas d’alternative, il faut
sauver les banques ! » Et pour
renflouer les pertes abyssales de l’économie de casino, ce sont les plus
démunis qui ont été rançonnés.
Ce serait quoi l’alternative ?
Le personnel politique présent depuis trente ans nne semble pas pouvoir
convaincre un électorat échaudé qui dans le pire des cas vote pour ses
prédateurs, mal élus, certes, mais élus,
et s’abstiennent dans le meilleur des cas.
C’est ça la
situation. Si vous avez une proposition, faites-la.