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Commentaire de Ar zen

sur Sur François Asselineau, l'UPR, l'abstention et les trumpolâtres (2b/2)


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Legestr glaz Ar zen 20 novembre 2017 13:51

@jaja
Pris en masse, les pauvres se trouvent complètement impuissants et désarmés en face de leur « chef », leur infériorité intellectuelle ne leur permettant pas de se rendre un compte exact de la direction qu’il suit, ni d’estimer à l’avance la portée de ses actions.


C’est à la pédagogie sociale qu’incombe la mission d’élever le niveau des masses afin de les mettre à même de s’opposer, dans les limites du possible, aux tendances oligarchiques qui les menacent.

Toute analyse plus ou moins approfondie des formes sous lesquelles se présenter de nos jours la démocratie, est, pour l’idéaliste « Jaja » une source d’amères déceptions et de tristes découragement.

La nature crée d’elle même des rapports de domination et de dépendance. La suprématie des chefs, dans les partis « démocratiques » et « révolutionnaires » est un fait dont on doit tenir compte dans toute situation historique présente et à venir, alors même que seuls quelques esprits d’élite en auront une conscience nette et précise.

Toute organisation de parti représente une puissance oligarchique reposant sur une base démocratique.

Les « chefs » ont existé à toutes les époques, à toutes les phases de développement, dans toutes les branches de l’activité humaine. Il est vrai que certains militants, comme Jaja, cherchent à nous persuader aujourd’hui que le « socialisme » ou le « communisme » n’a pas de chefs, mais, tout au plus, des employés, parce qu’il est un parti démocratique et que l’existence de chefs est incompatible avec la démocratie. 

La spécialisation technique, cette conséquence inévitable de toute organisation plus ou moins étendue, rend nécessaire ce qu’on appelle la « direction des affaires ». Il en résulte que le pouvoir de décision, qui est considéré comme un des attributs spécifiques de la direction, est à peu près retiré aux masses et concentré dans les mains des chefs seuls.

Par son degré de culture, par ses conditions économiques, physiques et physiologiques, le prolétaire est l’élément le plus faible de notre société. L’ouvrier isolé se trouve en fait livré sans défense à l’exploitation de ceux qui sont économiquement plus forts. C’est en s’agglomérant et en donnant à leur « agglomération » une structure, que les prolétaires acquièrent la capacité de la résistance politique, en même temps qu’un dignité sociale. L’importance et l’influence de la classe ouvrière sont en relation directe avec son nombre. Or, pour représenter un nombre, il faut s’organiser, se coordonner ! Le principe de l’organisation doit être considéré comme la condition absolue de la lutte politique conduite par les masses. 
Mais le principe, politiquement nécessaire, de l’organisation, s’il permet d’éviter la dispersion des forces propice aux adversaires, recèle d’autres périls. On n’échappe à Scylla que pour s’échouer en Charybde. C’est que « l’organisation » constitue, précisément, la source d’où les courants conservateurs se déversent sur la plaine de la démocratie et occasionnent des inondations dévastatrices qui rendent cette plaine méconnaissable. 

Il convient, par conséquent, de donner la puissance au peuple à travers sa constitution. Seule une constitution, renfermant la puissance du peuple, est à même d’aller dans le sens de celui ci et de s’opposer aux riches. 

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