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Commentaire de McGurk

sur Taxer de 5% les gros transferts du foot : j'approuve la démarche des députés Michel Zumkeller et François Ruffin


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McGurk McGurk 12 décembre 2017 15:56

De toute manière si on regarde de plus loin, le foot télévisé n’est plus un sport apprécié mais une grosse machine de guerre commerciale où s’engouffrent les investisseurs du type AS ou Qatar, où on achète les joueurs pour gagner au lieu de sélectionner les nationaux représentant leur pays.

Les droits de diffusion doivent être astronomiques, la rentabilité des stades assurée et les produits dérivés rapportent sûrement une blinde. Alors pourquoi se priverait-on de les taxer vu qu’on a divisé par deux les taxes des entreprises traditionnelles qui n’arrêtent pas de chouiner pour avoir le dernier mot ?

Encore plus largement, cette question pose la problématique suivante : pourquoi a-t-on arrêté de taxer les sociétés rentables/très rentables qui finançaient l’Etat et notre société pour le bien de tous ? Réponse là encore donnée indirectement par l’article : à cause des multinationales et des politiques qu’elles se sont mises en poche, des menaces des entreprises de se tirer du pays et bien sûr le pouvoir sur l’Etat d’un petit nombre de personnes très influentes qui en ont quelque chose à tirer (ex : Gattaz et les grands patrons).

Les courbettes et cadeaux faites aux entrepreneurs par les gouvernements successifs ont été inutiles car ils ont mis la belle cagnotte...dans leur poche. Et pendant ce temps ils placent ce fric dans des paradis fiscaux, tournant au cas où un scandale éclaterait.

Mais bon, on préfère créer une société de pauvres avec une ultra-minorité de riches tellement riches qu’ils pourraient se prélasser sur 10 générations (ex : Trump). Plus de retraite (bin non c’est « démodé » et ça « coûte trop cher » car il faut être rentable jusqu’à son lit de mort), plus de sécurité sociale - là aussi trop chère -, plus d’emplois stables pour envisager l’avenir parce qu’en face « ils sont super compétitifs », on travaillera comme des buses pour trois cacahuètes, etc. Une belle société de merde en perspective.


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