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Commentaire de Abdelkarim Chankou

sur Les non-dits de la lune de miel entre Israël et les pétromonarchies du Golfe


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Abdelkarim Chankou Abdelkarim Chankou 29 décembre 2017 00:13

@Gatling
 Laïcité est un concept de gouvernance où l’Etat et l’entité qui détient le pouvoir public est à égal distance de toutes sensibilités religieuses. Elle se résume en la devise de la république : Liberté, Egalité, Fraternité. Liberté de culte notamment, égalité entre les citoyens quelle que soit leur croyance et tout ça dans la Fraternité.

Les pères fondateurs de la révolution françaises dont Voltaire sont parmi les symboles qui ont compris l’islam, sous le bon angle, pas le faux comme le font certains esprits étriqués don Eric Zemmour qui confond islam et banlieue 
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Au départ, Voltaire était très hostile à l’islam. La pièce théâtrale « Mahomet, ou le fanatisme » composée en 1742, était considérée comme le parfait exemple pour dépeindre le personnage du Prophète Mohammed (SBDL).

« Mahomet le fanatique, le cruel, le fourbe, et, à la honte des hommes, le grand, qui de garçon marchand devient prophète, législateur et monarque. » Recueil des Lettres de Voltaire (1739-41), Goethe, qui avait traduit la pièce en allemand pour complaire à son maître, le prince Charles-Auguste de Weimar, parla de ce sujet à Napoléon qu’il rencontra à Erfut. L’Empereur rétorqua : « Je n’aime pas cette pièce, c’est une caricature !

Voltaire accuse et attaque le christianisme qu’il considère comme « la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infecté le monde. »

C’est en travaillant en véritable historien, sur son Charles XII, que Voltaire forgea ses idées sur le monde musulman et plus particulièrement sur les Ottomans. L’évolution de Voltaire sur l’islam arrive à son point culminant avec l’Examen important de milord Bolingbroke, ou le tombeau du fanatisme, intégré au Recueil nécessaire, en 1766. Dans cet écrit, il fustige sévèrement le christianisme et fait l’éloge du Prophète Mohammed (SBDL) qui établit un culte qui « était sans doute, plus sensé que le christianisme ».

Voltaire accuse et attaque le christianisme qu’il considère comme « la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infecté le monde. » (Lettre à Frédéric II, roi de Prusse, datée du 5 janvier 1767). Par contraste, il vante la doctrine musulmane pour sa grande simplicité : « Il n’y a qu’un Dieu et Mahomet est son prophète. »

https://www.egaliteetreconciliation.fr/Comment-Voltaire-devint-favorable-a-l-Islam-5494.html


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