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Commentaire de velosolex

sur TRISTELAND


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velosolex velosolex 30 décembre 2017 13:31

@Le421
« Si il avait été alcoolique, cela aurait pu être assimilé à du délirium tremens... »


D’autre part, non quelqu’un sous déliruim tremens ne peut pas plus peindre qu’un paralysé monter une falaise. J’ai pu voir deux ou trois délirium au cours de ma carrière, et inutile de voir que vous êtes presque autant désorienté que la victime...Le DT est heureusement très rare maintenant, car prévenu souvent à temps, « L’ assommoir » de Zola en donne une bonne description clinique. L’ auteur, fidèle à lui même, est un très bon peintre de la déchéance d’un, et d’une alcoolique, sur fond d’estaminet et d’absinthe. L’alcool ne rend vraiment pas génial, j’ai vérifié, du bout coté de la blouse, sans faire pour autant oeuvre hygiéniste. Juste un immense gâchis qui vous rend con et vous gâche la perception. Johnny, Renaud, and co, étaient ils vraiment géniaux à 6 heures du matin, à cette heure incertaine où l’on se raconte des histoires d’homme, et où l’on pisse et l’on vomit sa bile. Faudrait demander à monsieur William, je veux dire au vieux léo Férré, quand il ne faisait pas son pépé, ou à Gainsbarre quand il ne faisait pas son Ferré. Et puis surtout à leur femme. Car derrière chaque soit disant génie, il y a souvent une femme. Mère ou amante.
Caroyln Cassidy, la femme du fameux « Dean Morialty », donnera sa version de « la route » de Kerouac, remettant les pendules à l’heure, dans un monde ou Jack avait oublié le tour de vaisselle, et qui s’occupait des gosses : 
Sur ma route - Carolyn Cassady - Booknode
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