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Commentaire de velosolex

sur Blue Jasmine, un miroir de notre société...


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velosolex velosolex 15 janvier 2018 11:56

« Woody Allen nous révèle aussi l’abîme infranchissable qui sépare les gens très riches du commun des mortels... »

Ben non justement. Le thème de ce film est universel, et même si un protagoniste est riche à millions, ces névroses nous montent que quel que soit le revenu nous sommes comme dit la chanson « tout seul au monde ». Le cas Trump, loufoque, rabelaisien, est un scénario que woody n’aurait pas osé. Même un film comme zelig, pure merveille, avec ses fantasmes et son coté caméléon collant à la vanité du monde, en est à cent lieux. Par bien des cotés, Woody Allen rappelle le cinéma des frères Coen dans une Amérique où ce genre d’humour fait penser plus ce que le cinéma européen est capable de faire. Mais l’autodérision judaïque n’y est peut être pas étrangère. 
Ce n’est pas un film Hoolywoodien. Je ne connais pas son budget, et sans doute le cachet des vedettes est il indécent, mais la réalisation est sobre. Le genre de film qu’on peut faire avec caméra sur l’épaule, à la « John Casavettes » le Godart américain. Woody Allen contient au moins trois cinéaste en lui, celui de la comédie genre « la rose pourpre du caire », du huit clos familial genre « Hannah et ses sœurs », sans compter ces films en noir et blanc souvent partant d’un scénario minimalisme et baroque où il se met souvent en scène, et mixant pègre, et joueurs de jazz, dans des arpèges comiques rappelant le monde des Marx Brothers. J’ai cru un moment que Woody Allen avait vieilli, mais la qualité de ces derniers films est si extraordinaire que je pense qu’il a peut être atteint là l’age d’or. 

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