Tout commence par la formation et le recrutement. Les formations CPR déjà ou IUFM mettaient l’accent sur le niveau de connassances des professeurs, accessoirement sur la pédagogie . Enseigner c’est maitriser une classe nombreuse et pas facile, ce ne devrait plus être enseigner seul, sans prouver ses capacités à travailler en équipe.
L’introduction de parents dans les conseils de classe, et des délégués des élèves a ouvert la pote à une contestation des enseignants d’autant plus facile que ceux ci par leur formation et leur sélection décalée de la réalité du savoir faire nécessaire, sont contestables. J’ai connu des enseignants débordés mettre systématiquement des bonnes ,notes et appréciations pour avoir la paix...ce qui n’arrivait pas toujours.
Les enseignants qui ont un charisme naturel, qui se sont formés personnellement mieux que dans leur centre de formation, n’ont pas de problème même en classe nombreuse. Les elèves apprécient même leur exigence.

Un travail d’équipe appuyé sur ceux qui savent faire peur encore sauver le systeme, les chefs d’établissements ont le droit et le devoir d’écarter immédiatement de l’établissement les elèves qui portent atteinte à la sécurité des personnes et des biens. Ce n’est alors pas une sanction, donc cela se passe sans conseil de discipline. la réintégration est possible apres des entretiens avec les parents et l’élève concerné, avec un cahier des charges précis.

Je témoigne que ça marche mais que du rectorat au ministère, en passant par le préfets, c’est mal vu, car on préfere quelques voyous dans les classes, gênant le travail de tous à leur présence dans la rue où la police les maitrise encore moins que les enseignants. C’est peut etre le sens de l’intervention de nos deux députées QUI ONT CEPENDANT RAISON SUR UN POINT : NE PAS HUMILIER UN ELEVE est indispensable pour qu’il vous respecte et améliore son attitude.