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Commentaire de Attila

sur Philippe Descola, Par delà nature et culture


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Attila Attila 14 février 2018 10:15

Dans les traductions de la Bible, on trouve quelques cas d’utilisation du mot « nature ».

Dans l’Ancien Testament, le Livre de la Sagesse, chapitre 13 :
" Oui, vains par nature tous les hommes en qui se trouvait l’ignorance de Dieu, qui, en partant des biens visibles, n’ont pas été capables de connaître Celui-qui-est, et qui, en considérant les œuvres, n’ont pas reconnu l’Artisan. « 
Le »vains par nature« est une mauvaise traduction. D’après un spécialiste dont j’ai oublié le nom, il aurait fallu traduire par »vains en eux-mêmes« .

Dans le Nouveau Testament, on trouve mention du mot »nature« dans des Épîtres de Saint-Paul. Dans les Épîtres aux romains, aux thessaloniciens et aux corinthiens. C’est-à-dire dans les Épîtres qui s’adressent aux grecs et aux romains. Pas dans les autres. André Chouraqui nous explique que Saint-Paul était le fils de riches marchands juifs, il a bénéficié de l’enseignement de précepteurs grecs pendant son enfance. Il parlait le latin et le grec et connaissait bien les cultures grecque et latine.
Les Épîtres sont des textes pour convertir, des écrits pour convaincre. Aujourd’hui on appellerait cela de la »communication".

Pour convaincre, donc, Saint-Paul a utilisé les éléments de culture des populations auxquelles il s’adressait : la Nature pour les grecs et les romains et pour les autres des notions différentes.

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