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Commentaire de Attilax

sur Sur la censure et les dérives normatives voulues par certains à AgoraVox...


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Attilax Attilax 20 février 2018 19:02

@Ouam

On est sur la même longueur d’onde : vivre et laisser vivre même les bêtes fauves dans cet espace où on ne vient pas par hasard. Qu’est-ce que ça coûte à part d’oublier son orgueil deux secondes. Ça fait même du bien je trouve, de se faire recadrer, ça remet à sa place. Quand quelqu’un me montre que je me trompe, je lui dis merci personnellement, je ne lui ordonne pas de se taire.

@Nono
J’entends. Mais vous savez, ce n’est pas ce site en particulier qui est dur pour les gens qui ne sont pas des grands garçons, c’est à dire qui n’arrivent pas à se blinder, et qui « souffrent » de la moindre contradiction, c’est la totalité du monde. Faire mille circonvolutions pour ne pas appeler un chat un chat afin de ne blesser personne est du domaine de l’impossible, et même pas du souhaitable. Quelle est l’alternative ? Ne pas avoir d’opinion ou ne pas les communiquer si elles ne vont pas dans le sens de la pensée de votre interlocuteur ? Ça interdit tout débat. Prendre des gants en permanence pour exprimer ses idées ? Oui, c’est possible, mais c’est un peu fatigant et pas très spontané. Ce que vous appelez de la « souffrance » (être traumatisé après un échange musclé), moi j’appelle ça de l’orgueil et de l’égocentrisme. La plupart des méchancetés ne sont pas pourtant pas personnelles ni justifiées, puisqu’on ne se connaît pas. Ça ne mène nulle part, cette attitude, à part à débiter des platitudes. La bonne nouvelle pour nos amis ultrasensibles, c’est qu’après plusieurs échanges de ce type, normalement, on apprend à gérer « l’outrage », ça devient moins grave et plus facile d’échanger : on se blinde. On peut être très surpris, parfois, si on fait l’effort de passer le mur du quolibet et de l’insulte, de découvrir un univers qu’on ne soupçonnait pas. Et si vraiment on n’y arrive pas, que c’est « trop dur » de supporter les autres avec leurs petitesses, leur agressivité et leur fiel, alors à quoi bon venir et où aller ? J’ai peur que nous soyons comme ça partout, hélas. Faut faire avec, l’alternative est pire.


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