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Commentaire de velosolex

sur Heidegger, le nazisme et la philosophie : nuances


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velosolex velosolex 17 mars 2018 23:31

@Mal’
Ca n’’a absolument rien à voir. Einstein disait qu’il n’y avait que deux choses infini. L’espace, il n’en était pas trop sûr, et la connerie humaine. 

De plus c’est Oppenheimer, le père de la bombe atomique. Mais même Oppenheimer n’est pas ni un monstre, ni un irresponsable. Parvenu à un moment clé des connaissances, il sait que l’avènement de la bombe H est inéluctable, et qu’il vaut mieux que ce soit les états unis qui la mettent au point en premier. Et que se faisant il espère simplement que ce soit une arme de dissuasion, impossible à réaliser. Un type qui mérite respect, qui a assumé en toute conscience un choix difficile à faire, après le constat affreux de la seconde guerre, qui avait justement vu Van Braun et les scientifiques nazis, prêts à mettre au point les premiers la fameuse bombe. On le sait, ces scientifiques furent partagés ensuite par les 4 puissances vainqueurs, pour leur propre projet. 
Heiddeger tient du mauvais conte gothique des forêts germaniques. Un cerveau brillant ne vaut rien s’il n’a pas intégré la fameuse loi morale de Kant. Il ne vaut pas grand chose en temps qu’humain, plongé in vivo. C’est dans des circonstances particulières qu’on voit ce que les hommes ont dans le ventre. Et pour son compte, son ventre a pris la place de son cerveau. On ne lira jamais plus Heidegger qu’à l’ombre de cette adhésion primaire, aux théories abjectes et folles de la race, poussées dans la réalisation des camps, leur logique interne. 

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