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Commentaire de njama

sur En confirmant une attaque chimique : L'OMS fait-elle du zèle en Syrie ?


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njama njama 13 avril 2018 09:33

@ Abdelkarim Chankou

La complaisance de l’OMS vis à vis des méfaits du nucléaire s’explique par ses Statuts entachés d’un vice de forme congénital  bientôt sexagénaire ! Comme vous êtes journaliste professionnel je vais vous donner matière a écrire d’autres articles sur le sujets, car ce n’est pas suffisamment connu des citoyens de la planète malgré que cela se révèle déjà lourd de conséquences pour les générations futures et actuelles.

« L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne remplit pas sa mission de protection des populations victimes des contaminations radioactives. »
IndependentWHO - Santé et Nucléaire http://independentwho.org/fr/

L’accord WHA 12-40 entre l’OMS et l’AIEA - Agence internationale de l’énergie atomique / IAEA en anglais International Atomic Energy Agency - (28 mai 1959) prive l’OMS de toute initiative et moyen pour assurer ses objectifs : la préservation et l’amélioration de la santé.

Derrière un paravent de bonnes intentions philanthropiques, cet organisme OMS qui pilote les politiques de santé publique se cache au moins cet accord qui traduit un conflit d’intérêt patent, de même qu’ une subordination de l’OMS à l’AIEA.

Il a été approuvé le 28 mai 1959. En voici quelques extraits déterminants ...
Le secrétariat de l’AIEA et le secrétaire de l’OMS se tiennent mutuellement au courant de tous les projets et tous les programmes de travail pouvant intéresser les deux parties.

* L’OMS reconnaît qu’il appartient précisément à l’AIEA d’encourager, d’aider et de coordonner dans le monde entier les recherches ainsi que le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques sans préjudice du droit de l’OMS de s’attacher à promouvoir, de développer, d’aider et coordonner l’action sanitaire internationale, y compris la recherche, sous tous les aspects de cette action.
* Chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord.


* LA RÉVISION DE L’ACCORD : Si une entente ne peut intervenir au sujet de la révision, l’une ou l’autre des parties peut mettre fin à l’accord le 31 Décembre d’une année quelconque par préavis adressé à l’autre partie au plus tard le 30 juin de la même année.

Si son étude comparative avec les autres accords passés entre les agences onusiennes ne souligne aucune particularité dans la rédaction de cet accord, nous notons que sa mise en œuvre dans les faits, sur le terrain, met l’OMS sous le joug de l’’AIEA.

* L’OMS doit déclarer toutes ses intentions d’études à l’AIEA et travailler avec ou céder la place à l’AIEA.
* L’accord précise qu’aucune des deux agences ne doit subir de nuisances de la part de l’autre : Le commerce de l’AIEA ne doit donc pas pâtir de ...
* En 23 ans, aucun programme social et médical digne de ce nom n’a été mis en place dans les zones contaminées de Tchernobyl
* Dans les pays nucléaires, les études épidémiologiques sont monnaies rares.
* Dans des pays comme la France, le blackout est total sur toutes leurs activités nucléaires civiles et militaires

Source : extraits d’un article de Independent WHO, lien mort 


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