@ Abdelkarim Chankou
La complaisance de l’OMS vis à vis des méfaits du nucléaire s’explique par ses Statuts entachés d’un vice de forme congénital bientôt sexagénaire ! Comme vous êtes journaliste professionnel je vais vous donner matière a écrire d’autres articles sur le sujets, car ce n’est pas suffisamment connu des citoyens de la planète malgré que cela se révèle déjà lourd de conséquences pour les générations futures et actuelles.
« L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne remplit pas sa mission de protection des populations victimes des contaminations radioactives. »
IndependentWHO - Santé et Nucléaire http://independentwho.org/fr/
L’accord WHA 12-40 entre l’OMS et l’AIEA - Agence internationale de l’énergie atomique / IAEA en anglais International Atomic Energy Agency - (28 mai 1959) prive l’OMS de toute initiative et moyen pour assurer ses objectifs : la préservation et l’amélioration de la santé.
Derrière un paravent de bonnes intentions philanthropiques, cet
organisme OMS qui pilote les politiques de santé publique se cache au moins
cet accord qui traduit un conflit d’intérêt patent, de même qu’ une
subordination de l’OMS à l’AIEA.
Il a été approuvé le 28 mai 1959. En voici quelques extraits déterminants ...
Le secrétariat de l’AIEA et le secrétaire de
l’OMS se tiennent mutuellement au courant de tous les projets et tous
les programmes de travail pouvant intéresser les deux parties.
* L’OMS
reconnaît qu’il appartient précisément à l’AIEA d’encourager, d’aider
et de coordonner dans le monde entier les recherches ainsi que le
développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des
fins pacifiques sans préjudice du droit de l’OMS de s’attacher à
promouvoir, de développer, d’aider et coordonner l’action sanitaire
internationale, y compris la recherche, sous tous les aspects de cette
action.
* Chaque
fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme dans
un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour
l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la
question d’un commun accord.
* LA
RÉVISION DE L’ACCORD : Si une entente ne peut intervenir au sujet de la
révision, l’une ou l’autre des parties peut mettre fin à l’accord le 31
Décembre d’une année quelconque par préavis adressé à l’autre partie au
plus tard le 30 juin de la même année.
Si son étude comparative avec les autres accords passés entre les
agences onusiennes ne souligne aucune particularité dans la rédaction
de cet accord, nous notons que sa mise en œuvre dans les faits, sur le
terrain, met l’OMS sous le joug de l’’AIEA.
* L’OMS doit déclarer toutes ses intentions d’études à l’AIEA et travailler avec ou céder la place à l’AIEA.
* L’accord précise qu’aucune des deux agences ne doit subir de
nuisances de la part de l’autre : Le commerce de l’AIEA ne doit donc
pas pâtir de ...
* En 23 ans, aucun programme social et médical digne de ce nom n’a été
mis en place dans les zones contaminées de Tchernobyl
* Dans les pays nucléaires, les études épidémiologiques sont monnaies rares.
* Dans des pays comme la France, le blackout est total sur toutes leurs activités nucléaires civiles et militaires
Source : extraits d’un article de Independent WHO, lien mort