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Commentaire de Christian Labrune

sur Agents du Mossad au Cœur de Téhéran


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Christian Labrune Christian Labrune 13 mai 2018 10:19

À mon avis, l’importance de ces documents réside principalement dans le fait qu’ils reflètent la pénétration du Mossad israélien dans les sites les plus sensibles d’Iran.

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à l’auteur,

Vous avez tout à fait raison. Le régime islamo-nazi de Téhéran, malgré l’aide qu’entendent lui fournir les Européens, est condamné. Cette opération aura été un excellent épisode de la guerre psychologique. La destruction sur la base T4 de deux cents missiles et le bombardement de plus d’une cinquantaine de sites iraniens en Syrie complètent très bien la démonstration et l’assortissent d’une menace des plus réelles. Le hezbollah, à moins qu’il ne soit déjà complètement tétanisé, ne devrait pas tarder à tenter quelque chose, mais cela risque de lui coûter très cher, voire de lui être fatal.

Quelques mots pour les fervents défenseurs de la République islamique d’Iran :
Lorsque nos alliés américains ont débarqué sur les plages normandes le 6 mai 1944, j’imagine assez bien ce que pouvait être le déplaisir des responsables d’entreprises françaises qui avaient franchement collaboré durant des années, avec l’Allemagne nazie, à la construction d’un « mur de l’Atlantique », lequel devait s’étendre, en fait, de la frontière espagnole jusqu’à la Norvège. Tant de belles fortifications coulées dans le meilleur béton, en quelques semaines, seraient détruites ou rendues inutiles, et il n’y en aurait plus d’autres à construire pour se remplir les fouilles. Quel gâchis !

Ces gens-là éprouvaient ce que ressentent actuellement les collaborateurs de l’Iran néo-nazi. Certes, ils avaient pu se remplir les poches pendant pas mal de temps, mais l’avenir s’assombrissait singulièrement. Non seulement le donneur d’ordres à Berlin n’était déjà plus solvable, mais il faudrait bientôt rendre des compte à la Résistance. Louis Renault, le constructeur de bagnoles, avait mis ses usines à la disposition de l’Allemagne. Le CNR obtint que l’entreprise cessât de lui appartenir et fût nationalisée. La leçon, semble-t-il, n’aura servi à rien puisque Renault collabore aujourd’hui avec l’iran, et cette fois, c’est l’état français qui est salement mouillé.

Les PDG, les actionnaires des grandes entreprises telles que Total, Peugeot, Renault, Airbus -et j’en passe !-, sont actuellement dans leurs petits souliers. Et si les Américains appliquaient les sanctions ?

Le gouvernement français, qui se conduit en ce moment comme l’officieux larbin d’un capitalisme toujours en quête de profits immédiats et totalement aveugle sur le long terme, n’a pas encore compris que la seule solution pour éviter des sanctions parfaitement nécessaires et légitimes, c’est de précipiter la chute du plus pourri et du plus sanguinaire des régimes. Il préfère collaborer encore, objectivement, avec les crapules à la solde de Khamenei : Soleimani qui occupe la Syrie, Aoun le Pétain du Liban, les milices chiites au nord de l’Irak, au Yémen. Peu importe que le Moyen-Orient soit bientôt à feu et à sang, qu’Israël soit menacé de destruction, que l’Arabie et les Emirats soient bientôt envahis, si les cahiers de commandes sont remplis et si des dividendes rentrent encore dans les caisses. Ce faisant, on finance aussi la construction des missiles bientôt nucléarisés, dont la portée pourra atteindre dans huit ans, si rien ne s’y oppose, les capitales européennes. Mais on s’en fout : le mandat de Macron et de son assemblée de godillots aura déjà pris fin depuis longtemps. Après nous, le déluge !
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