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Commentaire de Jonas

sur L'autre versant du monde musulman


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Jonas Jonas 18 mai 2018 23:32
@Étirév "C’est à la civilisation arabe que la France doit ses arts, ses sciences, ses mathématiques, son architecture, c’est-à-dire tout ce que l’Église laissa passer."

Les arts ? Quels arts ? Les sculptures minutieuses en bois, en ivoire, en métal, les retables décorés somptueusement du Moyen-âge (absolument spectaculaire, allez au musée de Cluny, c’est magique !), l’architecture gothique utilisant des techniques de construction totalement novatrices née en île-de-France (admirez les splendides cathédrales qui rayonnent dans toute la France) ne doivent absolument rien aux Arabes.

Les arts qu’ils emploient pour les mosquées sont empruntés à l’art des chrétiens romains d’orient.
L’immense coupole de la mosquée de Cordoue a été élaborée par des chrétiens venant de Constantinople, on y lit des inscriptions typiquement chrétiennes.

Les Arabes n’ont apportés aucun principe scientifique, que des observations empiriques de la nature, ce que faisaient déjà les mésopotamiens, les grecs, les égyptiens bien avant eux.
Les grandes bibliothèques existaient dans l’empire grec et romain, bien avant les conquêtes des jihadistes arabo-musulmans. La grande bibliothèque d’Alexandrie fondée en 288 avant JC, comportait des milliers d’ouvrages.

Le processus de fabrication du papier a été mis au point, développé et perfectionné par les chinois, presque 500 ans avant la naissance du Prophète Mohamed. Cette invention ne doit donc rien aux arabo-musulmans.

Les encyclopédies médicales sont essentiellement l’oeuvre de chrétiens syriaques et nestoriens, sont les seuls à comprendre le grec et à pouvoir traduire les ouvrages de médecine grecque de l’époque les plus avancés (Gallien, Hipparque,...) vers la langue arabe, pour les perses de Bagdad.
Les califes gardaient d’ailleurs près d’eux des générations de familles de médecins chrétiens nestoriens, les plus expérimentés pour les soigner.

Les chiffres dont nous nous servons actuellement sont des chiffres qui viennent des mathématiciens de l’Inde, et non du monde arabe.

L’astrolabe (du grec astrolabos signifiant « instrument pour prendre la hauteur des astres ») est une invention grecque, le plus ancien texte conservé est « Le traité de l’astrolabe » du théologien chrétien Jean Philopon d’Alexandrie (v. 530) qui décrit l’astrolabe planisphérique et ses usages. Le second traité est celui de l’évêque chrétien syriaque de Qenneshrin Sévère Sebôkht (v. 660) « Le traité sur l’Astrolabe plan ». Son invention ne doit donc rien aux arabo-musulmans.


On pourrait multiplier les exemples.

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