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Commentaire de phan

sur La France à l'heure du véganisme et du pinkwashing : un asile à ciel ouvert


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phan 30 juin 2018 11:26

@raymond 2
Le documentaire parle de nombreux d’activistes de défense de l’environnement assassinés par les tueurs payés par les fermes d’élevage intensifs ...


Voici 3 articles pour compléter :


Un peu à la manière de « Ma thèse en 180 secondes », le youtubeur français Poisson Fécond se projette, à travers une explication de 360 secondes, dans un monde où l’humanité tout entière serait végétarienne. Selon une étude qu’il cite en début de vidéo, il est grandement conseillé de devenir végétarien pour préserver les ressources de la Terre. Plus loin, Poisson Fécond affirme qu’une bonne partie des maladies cardio-vasculaires disparaîtraient en ôtant la viande de nos habitudes alimentaires. Truffée d’informations, la vidéo est une bonne projection. Le youtubeur prend en compte des données économiques, agricoles ou démographiques. Économiques : si l’humanité devenait végétarienne, cela entraînerait une hausse du chômage due à la disparition du travail lié à l’exploitation animale. Agricoles : sur Terre, les pâturages représentent 33 millions de kilomètres carrés, la taille de l’Afrique. Toutes ces terres seraient rendues à la nature sans exploitation animale. Enfin démographiques : sans viande, le taux de mortalité baisserait de 6 à 10%.


Dans cette vidéo, Le Monde propose une projection d’un monde où tous les êtres humains deviendraient végan. Être végan revêt plusieurs aspects. Premièrement, un végan ne s’alimente d’aucun produit issu des animaux. Il refuse la viande animal, le poisson, mais aussi le lait, les œufs ou encore le fromage et le miel. Un végan s’habille aussi dans le respect des animaux : pas de fourrure, de cuir, de soie ou de laine. Enfin, le véganisme proscrit tous les produits, cosmétiques par exemple, testés sur les animaux.
Si tout le monde adoptait ce mode de vie, les émissions de gaz à effet de serre diminueraient grandement. 15% des émissions mondiales sont issues de l’élevage animal. Autre conséquence, il y aurait plus de terres cultivables pour l’homme. Les terres cultivées pour nourrir les animaux seraient converties en terres cultivées pour nourrir les hommes.
Si devenir végan est plus ou moins aisé dans les pays les plus riches, cela reste une douce illusion dans les pays les plus pauvres ou la famine et la malnutrition sévissent déjà. Y supprimer les protéines animales causeraient encore plus de décès car, pour l’instant, elles restent très dures à remplacer dans ces régions du monde.


Synthèse du livre The Vegetarian Myth ; food, justice and sustainability, de Lierre Keith

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