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Commentaire de papy01

sur Pendant l'affaire Benalla, la crétine pression fiscale mortifère se poursuit !


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papy01 1er août 2018 18:33

@ Remy Ronald ok pour moi, le débat est toujours nécessaire pour faire jaillir la lumière smileyPour ce qui est du Thorium, à part les chercheurs de feu le CENG actuellement redevenu CEA Grenoble, anciennement centre d’études nucléaires de Grenoble (CENG) jusqu’en 1995, peu de chercheurs sur les filières alternatives aux réacteurs PWR ou à eau pressurisée en français.L’histoire « industrielle » du nucléaire en France débute avec Brennilis centrale à eau lourde, puis passe à UNGG ( Uranium Naturel Graphite Gaz) Chinon EL 1, 2 et 3 , St Laurent A et B puis Bugey1. Cette filière choisie par MON Général présentait le gros avantage de produire du plutonium pour la bombinette à charlot ( comme la nommait le canard). Le choc pétrolier de 1973 fait choisir à Pompidou presque mourant le nucléaire ( plan Messmer 13 réacteurs PWR). 

Mais EDF s’intéresse aussi à une autre filière que la graphite-gaz (dont le CEA détient tous les brevets) : la filière dite « américaine », développée par Westinghouse, fonctionnant à l’uranium enrichi, le caloporteur étant de l’eau sous pression (Pressured Water Reactor, PWR ou REP en français). Avec un consortium électrique belge, EDF met en service une centrale de ce type dans les Ardennes, à Chooz, en 1967.

Mais un autre acteur est concerné par la promotion de cette filière : Framatome. Cette filiale de Schneider et du groupe belge Empain a été créée en 1958 pour développer le brevet Westinghouse qu’elle a acquis. Spécialiste des réacteurs et de leurs cuves, Framatome est désormais le partenaire privé privilégié de l’entreprise publique EDF. Les années 1966-69 sont celles de la « guerre des filières » qui tourne autour d’arguments techniques, économiques (le coût du KWh produit), mais surtout politico-économiques : l’indépendance nationale, la capacité exportatrice de l’industrie électronucléaire française dans un monde où la technologie PWR est très largement majoritaire. C’est sans doute ce dernier argument qui convainc le nouveau président de la République, Georges Pompidou, d’opter pour la filière américaine : les nouveaux réacteurs du Bugey et ceux de la nouvelle centrale prévue à Fessenheim seront PWR.

Il faut ajouter que le surgénérateur Superphénix était la clef de voute de la logique économico-industrielle des centrales PWR. Deux postulats ont mené les autorités françaises à la construction de Superphénix : l’anticipation d’une croissance soutenue des besoins énergétiques et les limites de l’extraction de l’uranium. Dans un tel scénario, seuls les réacteurs surgénérateurs (dont la filière à neutrons rapides) apparaissent durables. tout cela s’est effondré avec le deal PS/verts du 19/06/1997. 

Mais alors où en est-on du Thorium ? Ici un article qui fait le point 

http://www.up-magazine.info/index.php/planete/transition-energetique/6872-nucleaire-vert-les-pays-bas-experimentent-la-premiere-centrale-au-thorium


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