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Commentaire de Christian Labrune

sur L'horloge irrémédiablement déglinguée du Président


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Christian Labrune Christian Labrune 5 octobre 2018 00:03
Je rappellerai que dans une démocratie, ce n’est pas à l’armée d’assurer la fonction de maintien de l’ordre, quels que soient les paramètres spécifiques à notre époque.
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@Renaud Bouchard

Je ne tiens pas plus que vous à voir une parenthèse militaire, pourtant prévue par la constitution, s’instituer, comme la dictature dans la Rome d’avant l’Empire, dans l’histoire de notre cinquième république. Mais tout donne à penser que si la situation devenait très violente dans des territoires perdus où elle est déjà d’une gravité extrême depuis tant d’années, ce ne sont pas nos actuels politiciens qui sauraient y faire face. Le seul effort dont ils se soient révélés capables, c’est celui de s’obstiner à refuser de voir ce qu’ils ont sous les yeux et de croiser les doigts en espérant que rien de trop grave ne survienne avant la fin de leur mandat. Si le pauvre Collomb, qui connaît mieux que quiconque une situation des plus délétères, a fini par démissionner, c’est parce qu’il vit dans une trouille permanente depuis qu’il est ministre. 

Les « décisions simples à prendre », il y a longtemps qu’elles auraient dû intervenir. On aurait dû en particulier, dès le lendemain des présidentielles, dissoudre l’UOIF des Frères musulmans, et fermer toutes les mosquées salafistes. Or, 90% des musulmans avaient voté pour Macron, et c’est un électorat qu’il ménage parce qu’il n’a évidemment pas la carrure d’un homme d’état capable de s’affranchir des considérations électoralistes. Forcé de faire quelque chose quand les circonstances l’exigeront, il réagira à tort et à travers comme il le fait depuis le début. Désormais, le pire me paraît donc à peu près certain.

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