Merci Hervé pour
cette critique très positive malgré quelques petites erreurs.
Je vous réponds
d’emblée sans presque réfléchir. Tout d’abord l’homme préfère ce qu’il a de bon
dans la vie. On parle plus de choses heureuses que de choses malheureuses. Si
la vie était sombre ou plus sombre qu’éclairé, et imaginez si on est plus dans
la nuit que dans le jour, ou plus dans le malheur que dans le bonheur,
l’existence serait-elle existence ? Serait-elle bonne à vivre ?
Les gens
seraient-ils heureux ? Et vous même, serez-vous là à m’écrire ? Non,
la vie est miraculeuse, elle est un miracle même si demain on sera mort. Et
pourquoi les gens ne veulent pas mourir et tiennent à la vie parce qu’ils sont
heureux de vivre. Et vous, au lieu de parler de félicité pour la félicité, vous
m’opposez la malédiction pour la malédiction.
Oui, vous pouvez
opposer tout ce que vous voulez de négatif, mais il demeurera une chose dans
votre être, ou dans votre en-soi si vous voulez, à mon sens, il faut être
positif. Et ne pas opposer le torturant au torturé, non ce sont deux situations
différentes pour l’un comme pour l’autre et qui relève de l’intelligibilité de
l’existence d’être. Ni le torturant ni le torturé n’ont choisi leur destin. Ni
vous-mêmes ni moi-même. Nous sommes simplement. Et tout est
question de comment nous appréhendons le monde et de ce que nous sommes
potentiellement dans notre être lorsqu’il était encore néant au commencement,
venant à l’existence.
Le mythe du paradis
et de l’enfer est mythe ou non, mais cela relève de l’inconnaissant et de la
croyance de chaque homme qu’il se fait de ce dualisme.
De même votre
approche sur l’absurde peut se tenir, elle ne fait que confirmer que ce qu’est
l’absurde par rapport à la raison. Vous dîtes la même chose. Et c’est positif
surtout pour soi et bien sûr pour autrui. L’être ou Nous est relié à autrui.
Quant à « la
philosophe à laquelle vous rendez hommage, est morte par conviction »,
c’est nous en grande partie qui sont morts philosophiquement. La philosophie
est la mère des sciences, elle ne peut pas mourir, si elle meurt c’est
l’humanité entière qui meurt. D’ailleurs, vous le confirmez vous-même dans
votre périphrase.
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