Aux Lecteurs.
Un point sur les coulisses de l’Affaire Khashoggi.
Où l’on voit que les coulisses de cette étrangère histoire révèlent un tout autre monde et un contexte bien spécifique qui, pour résumer, explique pourquoi l’assassinat de J ;K. était dans l’ordre des choses. cf. ci-après :
http://lepeuple.be/le-cote-islamiste-obscur-de-la-fausse-affaire-khashoggi/93904
Il s’agit bien d’une fausse
affaire. En tout cas, dans ses développements. Pas question de nier
l’assassinat de Jamal Khashoggi, mais l’exploitation sensationnaliste
par les médias bien-pensants éveille de sérieux soupçons de manipulation
de l’opinion publique. Voici pourquoi.
Présenté tantôt comme un journaliste (faux : il écrivait des papiers d’opinions, entre autres, dans le Washington Post,
tout acquis au parti démocrate américain), tantôt comme un espion,
Jamal Khashoggi était surtout un islamiste de la pire espèce.
L’Arabie saoudite est un pays
rétrograde dont, nous Occidentaux, comprenons mal les réalités et les
rouages. La famille ben Laden est très proche de la famille royale,
représentée aujourd’hui par le prince héritier Mohammed ben Salmane.
Néanmoins, la même famille ben Laden a financé un des pires ennemis du
pouvoir royal : Oussama ben Laden ! Ce qui n’empêche pas la famille ben
Laden de rafler à peu près tous les contrats immobiliers à Ryad, La
Mecque et autres lieux du royaume…
La famille Khashoggi entretient, elle aussi, des liens privilégiés avec les al Saoud, la dynastie en place.
Adnan Kashoggi (1936-2007), le
plus médiatisé de la famille avant Jamal, était un des pires trafiquants
d’armes dans le monde. Il accumula une formule en vendant des
instruments de mort, et on peut évaluer ses victimes à près d’un million
de personnes. Les activités d’Adnan, ainsi que sa vie de débauché très
peu halal (photo ci-dessous), n’ont jamais révulsé la famille al Saoud,
qui multiplia les bienfaits à l’égard de la famille Khashoggi.
Il en est allé de Jamal
Khashoggi comme d’Oussama ben Laden : se voyant refuser des faveurs
royales, Oussama et Jamal passèrent dans l’opposition aux al Saoud. Dans
le cas de Jamal, son opposition médiatisée au prince Mohammed ben
Salmane date du jour où ce dernier fit emprisonner les détenteurs des
plus grosses fortunes du pays, ne leur rendant la liberté qu’après avoir
capté leur argent.
Autre aspect de la fausse affaire Khashoggi : l’origine turque de la famille (le nom ancestral des Khashoggi est Kaşıkçı) qui
fait de ses membres de « faux saoudiens », selon les Arabes établis de
longue date autour de La Mecque (les el Saoud dirigent le pays depuis
1744).
Ce n’est donc pas anodin si
Jamal Khashoggi a été occis sur le sol de la Turquie. Ce qui a ravivé le
vieil antagonisme Turcs-Saoudiens. Il suffit d’éplucher le langage
fleuri anti-saoudien du dictateur turc Erdogan pour apprécier combien
les vieilles blessures, issues de rancunes millénaires, n’ont jamais été
cautérisées. Par ailleurs, dans l’état actuel des relations
Turquie-Etats-Unis, le satrape d’Ankara croit pouvoir jouer une carte de
rassemblement islamiste autour de sa personne et mettre à mal la
présence américaine, déjà réduite, dans la région.
Un lobby anti Mohammed ben
Salmane tourne à vitesse accélérée pour dresser l’opinion mondiale
contre les réformes du prince. Jamal Khashoggi en était un des
organisateurs les plus actifs (retrouvez les détails dans l’article joint ici).
Il n’est pas impossible que des pots-de-vin ont été échangé afin de
convertir certaines « grandes consciences » aux manigances du lobby mené
par Jamal Khashoggi.
Contrairement aux arguments
développés par la presse « de qualité », il n’est pas interdit de penser
que ce dernier se soit opposé au prince Mohammed al Salmane au nom d’un
islam rigoriste (dont Jamal a été un des « combattants »), écorné par
le nouvel homme fort d’Arabie saoudite.
Dès son investiture (janvier
2017), Donald Trump a apporté son soutien à Mohammed ben Salmane. Lors
de sa visite en Arabie saoudite (20-21 mai 2017), le Président américain
n’avait pas hésité à dire au vieux roi Salmane, prédécesseur de
Mohammed ben Salmane que « si les Etats-Unis(abandonnaient) les Saoudiens, le régime (s’effondrerait) en quelques semaines » (voir l’article du Point).
L’Arabie saoudite reste un gros client des Etats-Unis, notamment dans l’achat d’armes (380 milliards de dollars – voir ici)
: pas question d’abandonner cette manne… Mais cette réalité rend
d’autant plus ridicule les rodomontades d’Angela Merkel, invitant les
pays européens à ne plus vendre d’armes aux Saoudiens ! (voir l’information ici).
De même, les fanfaronnades
politiquement correctes des associations subsidiées – Amnesty
International, Ligue des droits humains, entre autres (leurs déclarations, ici)
– ne trompent personne : si la Wallonie arrêtait de vendre des armes,
Liège pourrait dire adieu à un pan important de son économie (la FN).
Il ressort que « l’affaire Jamal
Khashoggi » cache de petits et gros secrets relevant de l’équilibre des
forces au Moyen Orient. Raison de plus pour ne pas présenter Jamal
Khashoggi comme un champion de la cause occidentale : il nous combattait
et peut-être bien que son assassinat, aussi horrible
et impardonnable soit-il, mette à jour les doubles jeux qui empoisonnent
la paix mondiale.
A.D.
http://lepeuple.be/le-cote-islamiste-obscur-de-la-fausse-affaire-khashoggi/93904