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Commentaire de Claudec

sur Fins de mois et fin du monde


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Claude Courty Claudec 1er décembre 2018 21:43

@Spartacus

Bonsoir

La malthusianisme, pas davantage que la pyramidologie sociale, ne sont des idéologies. Tout au plus s’agit-il de théories s’appuyant, pour aussi simples qu’elles soient, sur des faits observables et pour certains d’entre eux mesurables, par quiconque.
Quant à leur simplisme à somme nulle, le compliment peut être retourné aux arguments que vous employez pour les qualifier de telles.

« La misère absolue a disparue quasi partout. En Asie, Amérique du Sud et même en Afrique elle se résorbe. »  vous devriez vous renseigner avant de proférer une telle énormité. Vous sauriez que les experts sont incapables de se mettre d’accord sur l’effectif des pauvres profonds (ceux qui vivent au niveau zéro, inamovible, de la pyramide sociale, qui varie d’une source à l’autre de 1 à deux milliards dans le monde. Ce sont ces miséreux qui peuplant des bidonvilles, camps, refuges et autres lieux de rétention se multipliant, sans compter le flux grossissant de miséreux errants partout sur la planète. Vous y apprendriez aussi que des « soupes populaires » n’ont jamais été aussi nombreuses ni actives.

« La différence entre riche et pauvres est une vue Marxiste » Pas besoin de Marx pour savoir que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre et que chacun d’entre nous est le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que lui. De quoi différencier les uns des autres, non ?

« Malthus avait prévu la fin du monde en faisant la corrélation entre possibilité de production et nombre d’individus. Il a perdu ... »  Il a eu au contraire raison ... avec quelques siècles d’avance, même s’il a eu le tort (qu’il a publiquement reconnu) de s’en tenir à la dimension alimentaire du problème. Mais peut-être ignorez-vous qu’un milliard d’être humains ne mangent pas à leur faim, et que près de la moitié en meurt ; que les surfaces cultivables diminuent sous l’effet combiné de l’épuisement des sols, de la désertification et de leur submersion par endroits en relation avec un réchauffement climatique attesté par la fonte des banquises et des glaciers ; que des régions du monde de plus en plus nombreuses manquent cruellement d’eau potable, etc. ?

Votre évocation de la différence de conditions entre pays, ne fait que démontrer que les choses sont de dimensions mondiales et qu’avec ou sans cornucopianisme, notre civilisation est condamnée avec son environnement, par sa démographie, si elle ne met pas en oeuvre, de toute urgence, les moyens de la réduire et de la maîtriser.

Lire Surpopulation humaine – La cause de tous nos maux3es Éditions corrigées et augmentées. Version Ebook en lecture gratuite, pour les pauvres et les radins.


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