Il apparait qu’un grand nombre d’électeur ont voté en 2017 pour une « belle gueule » mais sans lire le programme, puisqu’une majorité plus forte encore conteste sa politique. Il y a eu cumul de « mauvais messages », comme supprimer l’ISF alors que par ailleurs la CSG était augmentée, bloquer les retraites, multiplier les taxes notamment sur les carburants, etc.. En plus, la communication a été déplorable et condescendante (Macron le reconnait du reste). Si encore la « potion amère » avait donné des résultats en matière de reprise économique et d’emploi, mais ça a été le contraire. Donc il ne peut plus être question de « garder le cap sans changer d’un iota ».
Le grand débat part forcément dans tous les sens, mais il est clair que s’il y a manipulation, style réintroduire la taxe carbone en prétendant « comme vous l’avez demandé », ça se retournera contre le pouvoir. Il va donc saupoudrer quelques babioles qui ne mangent pas de pain, comme les réformes qui étaient déjà prévues auparavant de réduction du nombre de députés et une dose de proportionnelle (vous m’en remettrez une pincée), peut être rétablir les 5 euros d’APL, et hop emballé c’est pesé. Mais les gens veulent du concret, comme réindexer les revenus sur l’inflation, ou imposer les revenus du capital comme ceux du travail. On verra ce qu’il en adviendra.