@McGurk
le moins qu’on puisse dire est que la monopolisation des médias par Macron et son grand charabia est en contradiction avec toutes les règles de campagne.
On peut donc affirmer que d’ores et déjà, la
régularité juridique des élections européennes est lourdement
obérée. »
Le conseil d’état aura à juger de la portée des
schows Macron interminables sur le résultat des élections de Mai
2019 en cas de résultats sérrés.
« Le contentieux
électoral des européennes relève de la compétence du Conseil
d’État. Celui-ci aura à examiner les recours dont il aura été
saisi et répondre à la question de savoir s’il n’a pas été
porté atteinte à la sincérité du scrutin. Dans le contentieux
électoral classique sont visées toutes les actions et manœuvres
prohibées par le code. En présence d’un faible écart de voix
le juge vérifiera si les manœuvres dolosives ont pu altérer la
sincérité du scrutin et pourra prononcer l’annulation de
l’élection. Mais désormais les lois sur le financement public de
la vie politique ont apporté une modification très importante. La
simple violation des règles de financement des campagnes peut
entraîner l’annulation quel que soit l’écart de voix. Et
les juges disposent en plus de prérogatives importantes pour
prononcer l’inéligibilité des candidats fautifs. Compte tenu du
fait que tout électeur aura intérêt pour agir et saisir le juge
d’un recours en annulation, il est à craindre que le rôle du
Conseil d’État soit encombré au mois de juin prochain. »