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Commentaire de Étirév

sur La Stèle de MESHA (Moabite Stone) et la BIBLE


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Étirév 15 mars 2019 15:18

À propos de cet article, précisons, dans un premier temps, que les rois n’existaient pas avant le Xème siècle avant notre ère. Il n’y avait pas encore de royauté constituée, puisque nous savons que le régime gynécocratique dura, sans partage, jusqu’au Xème siècle avant notre ère. Mais c’est à partir de cette époque que nous commençons à voir des « Ak » ou « Hak » qui sont des hommes qui se sont séparés des tribus matriarcales et se sont mis à la tête d’un parti opposant.

Rappelons pour l’anecdote qu’on donne à Abraham un fils, Isaac. Or, Isa est le surnom qu’on donnait à Krishna (Isa-Krishna, auteure de la Bhagavad Gitâ aux Indes), et Ak signifie chef, d’où Isa- Ak.

Continuons avec un peu d’étymologie afin connaitre le nom de la première divinité chez les hébreux tout en étudiant l’évolution de ce nom divin, qui joue un si grand rôle dans l’histoire des Hébreux.

Dans cette période reculée de l’histoire, la Déesse est la personnification de l’Esprit féminin ; elle est l’Esprit divin uni à la beauté, à la grâce, à la maternité. Un nom que toutes les mythologies ont conservé la désigne : HEVA.

Chez les peuples qui changent le V en B, on a HEBE. Les langues primitives changent facilement les voyelles.

Chez les Hindous, en ajoutant à EVA l’article démonstratif D, on fait D-EVA, ou D-EVI. L’H que l’on met devant EVA est aussi, en hébreu, un article HA (la).

Plus tard, on ajoutera devant ce nom un « I », lettre idéographique symbolisant le sexe masculin, qui donnera au nom un caractère hermaphrodite. On écrira alors IHEVA ou IHAVE, et DEVA deviendra DIEVA.

C’est cet ancien nom, qui a traversé les siècles et plusieurs religions pour arriver jusqu’à nous, qui est l’origine du mot « Dieu ». Longtemps il fut écrit Diev. C’est au moyen âge seulement que le V fut remplacé par un U et que l’on écrivit « Dieu ».

Fabre d’Olivet, dans sa Langue hébraïque restituée, nous explique aussi l’origine du nom de la Divinité des Hébreux et montre que dans HVH l’aspiration finale tombée avec le temps est celle qu’on appelle quiescente. Puis, après avoir donné des indications très claires sur le sexe de la Divinité primitive, il se reprend et dit (p. 26) : « Je ne veux pas dépasser les bornes que la prudence commande. J’aurai soin seulement de donner au lecteur intelligent toutes les facilités qu’il pourra désirer.  »

Ce nom divin a toujours été considéré comme renfermant « un mystère ». Il s’écrivait seulement avec les consonnes HVH, puisque la primitive langue hébraïque n’avait pas de voyelles. C’est l’usage qui, d’abord, indiquait la manière de prononcer les consonnes ; ce qui rendait impossible la transmission écrite de la prononciation des mots. La tradition orale seule conservait cette prononciation.

Or, en changeant la prononciation des voyelles, on peut rendre un mot méconnaissable. C’est ce qui arriva pour le nom qui nous occupe. Il fut prononcé d’abord HeVaH  ; c’était le nom générique de la Femme, d’où dériva le nom Eva des modernes. En changeant les voyelles de place, c’est-à-dire en écrivant le nom à l’envers, on en fit HaVeH, puis, en ajoutant le yod devant le nom, il devint IHaVeH, qui servit à faire le Jehovah des modernes.

C’est à partir de ce moment que les Juifs défendent de rétablir les Écritures, disant : « On n’y changera pas un yod  » (un iota).

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