À propos de
cet article, précisons, dans un premier temps, que les rois n’existaient pas avant
le Xème siècle avant notre ère. Il n’y avait pas encore de royauté constituée,
puisque nous savons que le régime gynécocratique dura, sans partage, jusqu’au
Xème siècle avant notre ère. Mais c’est à partir de cette époque que nous
commençons à voir des « Ak » ou « Hak » qui sont des hommes qui se sont séparés des tribus
matriarcales et se sont mis à la tête d’un parti opposant.
Rappelons
pour l’anecdote qu’on donne à Abraham un fils, Isaac. Or, Isa est
le surnom qu’on donnait à Krishna (Isa-Krishna, auteure de la Bhagavad Gitâ aux Indes), et Ak signifie chef, d’où Isa- Ak.
Continuons
avec un peu d’étymologie afin connaitre le nom de la première divinité chez les
hébreux tout en étudiant l’évolution de ce nom divin, qui joue un si grand rôle
dans l’histoire des Hébreux.
Dans cette
période reculée de l’histoire, la Déesse est la personnification de l’Esprit
féminin ; elle est l’Esprit divin uni à la beauté, à la grâce, à la maternité.
Un nom que toutes les mythologies ont conservé la désigne : HEVA.
Chez les
peuples qui changent le V en B, on a HEBE. Les langues primitives changent
facilement les voyelles.
Chez les
Hindous, en ajoutant à EVA l’article démonstratif D, on fait D-EVA, ou D-EVI.
L’H que l’on met devant EVA est aussi, en hébreu, un article HA (la).
Plus tard,
on ajoutera devant ce nom un « I », lettre idéographique symbolisant
le sexe masculin, qui donnera au nom un caractère hermaphrodite. On écrira
alors IHEVA ou IHAVE, et DEVA deviendra DIEVA.
C’est
cet ancien nom, qui a traversé les siècles et plusieurs religions pour arriver
jusqu’à nous, qui est l’origine du mot « Dieu ». Longtemps il fut écrit Diev.
C’est au moyen âge seulement que le V fut remplacé par un U et que l’on écrivit
« Dieu ».
Fabre
d’Olivet, dans sa Langue hébraïque restituée, nous explique aussi l’origine du
nom de la Divinité des Hébreux et montre que dans HVH l’aspiration finale
tombée avec le temps est celle qu’on appelle quiescente. Puis, après avoir
donné des indications très claires sur le sexe de la Divinité primitive, il se
reprend et dit (p. 26) : « Je ne veux pas dépasser les bornes que la
prudence commande. J’aurai soin seulement de donner au lecteur intelligent
toutes les facilités qu’il pourra désirer. »
Ce nom divin
a toujours été considéré comme renfermant « un mystère ». Il s’écrivait
seulement avec les consonnes HVH, puisque la primitive langue hébraïque n’avait
pas de voyelles. C’est l’usage qui, d’abord, indiquait la manière de prononcer
les consonnes ; ce qui rendait impossible la transmission écrite de la
prononciation des mots. La tradition orale seule conservait cette
prononciation.
Or, en
changeant la prononciation des voyelles, on peut rendre un mot méconnaissable.
C’est ce qui arriva pour le nom qui nous occupe. Il fut prononcé d’abord HeVaH
; c’était le nom générique de la Femme, d’où dériva le nom Eva des modernes. En
changeant les voyelles de place, c’est-à-dire en écrivant le nom à l’envers, on
en fit HaVeH, puis, en ajoutant le yod devant le nom, il devint IHaVeH, qui
servit à faire le Jehovah des modernes.
C’est à
partir de ce moment que les Juifs défendent de rétablir les Écritures, disant :
« On n’y changera pas un yod » (un iota).
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