@Pierre Régnier
Oui,
je suis bien d’accord, il y a des problèmes à traiter.
De plusieurs
sortes.
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Tout d’abord, sans coercition, le Coran peut être lu avec
d’autres yeux, d’autres hiérarchies de valeurs, d’autres priorités,
et devenir un livre différent.
https://www.la-croix.com/Religion/Islam/relecture-feminine-Coran-2018-11-22-1200984868
http://www.lemondedesreligions.fr/mensuel/2015/71/le-coran-au-feminin-les-hommes-font-une-lecture-sexiste-du-coran-06-05-2015-4678_215.php
Je
dis souvent que souvent le problème n’est pas devant nos yeux,
mais derrière.
Mais
pour qu’une lecture différente « perce » plus vite, il
faut l’aider, au lieu de laisser un boulevard
à la voie inverse. Et même l’encourager par nos actions &
non-actions politiques.
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>>
Ensuite, avec coercition, on peut agir fermement sur tout ce qui
serait susceptible d’inciter à la violence etc etc. Là, le problème
est qu’il faudrait appliquer les mêmes règles et principes à toutes les religions chez nous. E, pour rester crédibles, de rappeler fermement notre attachement à nos valeurs quand nos alliés
font l’inverse.
Ainsi,
il faudrait aussi parler
du problème
des nationalistes ultra-religieux (ex. : Uri Elitzur) qui incitent à
bombarder les maisons qui abritent des enfants palestiniens (les
’’petits serpents’’), et aussi élever
la voix
quand une ministre de la justice (Ayelet Shaked) approuve ces propos
(et bien d’autres similaires), et enfin que nos politiques fassent
plus que se taire
quand effectivement les bombes tombent (ref. :
https://ifamericaknew.org/stat/children.html
)
Mais
il y a plein d’exemples de ce type, y compris les ’’cartons’’ faits
sur des gosses, ou les exécutions extra-judiciaires pratiquées là-bas impunément.
Aussi,
la coercition impliquerait de laisser de côté nos charentaises. Là,
on n’est pas prêts à changer nos habitudes.
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