@JC_Lavau. 12 mars, adressé à Bricmont.
"Tout du trou, tout du vide, sauf des petits corpuscules au
mouvement farfadique et inconnaissable", c’est effectivement
le postulat subrepticement enseigné et vulgarisé partout. Ce
postulat est parfaitement indépendant de l’hypothèse atomique, telle
que Jean Perrin la résumait en 1913. Concernant la limite atomique,
évidemment qu’on n’a plus aucune chance de s’être trompés. La
question est que la limite atomique n’a rien à voir avec les
postulats corpuscularistes, même si l’enseignement standard et la
vulgarisation standard professent la confusion des deux.
Ce postulat corpusculariste postule une autosimilitude entre notre
échelle macroscopique (loin de la limite atomique), et l’échelle des
constituants de l’atome, alors que cette autosimilitude présumée n’a
jamais été validée expérimentalement. Du haut de la falaise, je peux
détailler le mouvement des vagues qui viennent s’écraser en dessous,
parce qu’il y a quelque chose de bien plus petit et plus léger que
les vagues, pour me renseigner : la lumière qu’elles renvoient.
Mais vous pouvez exhiber quoi de plus petit et plus léger que
l’électron pour vous renseigner sur la forme, la couleur, la
« taille » et les « mouvements » d’un électron ? Mmmh ?
C’est justement l’électron la plus légère des particules avec masse,
et de loin - neutrino exclu. Donc la plus large d’entre elles,
transformation de Fourier oblige, et au moins aussi grand qu’un
atome, aux énergies de la chimie ou de l’électrotechnique.
Vous voudriez éclairer l’électron avec des photons qui soient plus
petits que l’atome ? On est alors dans le domaine du gamma, avec
matérialisation. Baoum ! Il part deux électrons et un positron,
depuis une cible imprévisible, dans des directions imprévisibles,
avec des énergies cinétiques imprévisibles aussi. Alors c’est mal
barré, pour être renseigné sur la finesse de la trajectoire
planétaire du corpuscule planétaire, ou la finesse du présumé
corpuscule...
Et pourtant c’est cela, l’idéation corpusculaire, qui gouverne
toutes les vidéos de vulgarisation...
Or un amphi plus loin, en physique du solide, fini le coup des
électrons « ponctuels » : l’électron de conduction a une énergie de
Fermi assez bien définie, une extension spatiale de quelques
dizaines de distances interatomiques, et interagit avec des phonons
dont aucun ne peut être rendu corpusculaire, dont chacun est
échantillonné sur au minimum quelques milliers (voire millions et
bien davantage) d’atomes simultanément. Mais l’info de base ne
percole pas d’un amphi à l’autre. Cette herméticité à l’information
de base est un sujet d’études pour le chercheur en sciences
sociales. Et un sujet de frénétique déni de réalité de la part de
l’enseignant de MQ, inféodé depuis toujours au copenhaguisme et
prisonnier depuis 1927 des inavouables secrets de famille de la dite
cour de Niels Bohr.
En radiocristallographie aussi, le coup des photons "grains
ponctuels« et des électrons »grains ponctuels", ça nous fait
drôlement rigoler. C’est totalement incompatible avec les faits
expérimentaux quotidiens. J’ai confondu un escroc international sur
bien des points techniques, mais aussi sur la largeur des raies des
diffractogrammes : bien trop fines et précises pour provenir de
minéraux de granulométrie argileuse. C’était une carrière de limon -
strictement inextrudable - , que l’escroc a fait acheter à
l’escroqué iranien. Des diffractogrammes électroniques, des Laue sur
inclusions carbures, on en a fait aussi. La finesse des taches Laue
est alors naturellement médiocre.
En 1927, Erwin Schrödinger avait noté la similitude entre la
réflexion de Bragg et la diffusion Compton ; sauf qu’à cette date,
la seule équidistance entre fronts d’onde électronique dont il
disposait, était la broglienne, deux fois trop longue pour la
formule de Bragg. Il eût pu corriger en 1930, quand il a disposé de
la bonne fréquence intrinsèque 2mc²/h (celle qui est
électromagnétique), mais bizarrement ni lui ni personne d’autre ne
semble l’avoir fait : il était le vaincu pour toujours, et les
copenhaguistes étaient les vainqueurs, pour le pire. Il semble que
je sois le premier à avoir terminé le travail et fait cette
correction, avec Zitterbewegung :
http://www.deonto-ethics.org/quantic/index.php?title=Calcul_diffusion_Compton_et_Zitterbewegung
Alors avec le coup « Tout du vide sauf des corpuscules », c’est
mal parti pour démontrer qu’il suffit d’appartenir à la bonne clique
pour automatiquement être la VRAIE science. Les critères
scientifiques ne sont PAS des critères communautaristes. Les
communautaristes ont toutes les difficultés du monde à assimiler un
fait aussi simple. Or l’OZ se conduit en communautariste forcené, et
j’ai des raisons de craindre que l’AFIS ne fasse guère mieux. Même
si j’ai beaucoup d’estime pour le papier de Mario Bunge
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article695 , j’ai objecté
qu’il ne discerne guère les problèmes de la dérive communautariste
et territoriale :
Toutefois, Bunge, recopiant en cela
l’opinion majoritaire dans les institutions scientifiques, ne
mentionne qu’un seul cercle de socialisation : les pairs. Il est
en progrès comparé aux dites institutions, quand il élargit aux
pairs des disciplines voisines, quand il remarque l’interconnexion
des connaissances scientifiques. Mais il omet tout le restant du
cercle de surveillance externe. Là, il est en conformité avec la
logique d’institution, qui entend demeurer souveraine voire
despotique sur son territoire à elle qu’elle a.
Cordialement, merci de votre attention.
Lavau