Norman Finkelstein, c’est un juif
antisémite, il est connu pour son essai L’Industrie de l’Holocauste publié en 2000,
terme par lequel il désigne les organisations et les personnalités juives
(notamment le Congrès juif mondial ou Elie Wiesel) qui
selon lui instrumentaliseraient la Shoah
dans un but politique (soutenir la politique israélienne) ou mercantile
(obtenir des réparations financières de la part de l’Allemagne). Il a cru pouvoir s’enrichir sur le
dos des juifs avec son premier navet, toute sa famille l’a renié ainsi que ses
amis, il n’est plus exploitable dans sa haine d’Israël. Tout le monde a compris
à la fin que c’est du n’importe quoi, il a perdu son job de prof, il est dans
la misère totale,
Depuis soixante dix ans, sans
relâche, les médias du monde entier se focalisent sur ce conflit.
« L’antisionisme n’est pas l’antisémitisme »,
nous a-t-on répété sans cesse. Un tel slogan – repris d’ailleurs par des Juifs
de gauche et d’extrême gauche – signifie
en réalité, que l’antisémitisme peut se donner libre cours dès lors qu’il est
drapé dans les plis du drapeau antisioniste.
Hitler les appelait les “Juifs
Utiles”, Staline en faisait grand usage et notre bonne gauche européenne semble
en avoir autant que les djihadistes et des kamikazes. De quoi au minimum être
qualifié d’idiot utile à la cause des nombreux ennemis du peuple juif.
On ne présente plus ce que l’on
appelle communément les « alter-juifs ». N’existant qu’en opposition ferme à la
très grande majorité du peuple israélien, ils se prévalent de la morale,
imposent leur vision des droits de l’homme primant sur ceux de la collectivité,
affirment leur idéologie comme étant salvatrice, délégitiment les opposants à
leur doctrine et si cela ne suffisait pas à convaincre ils accusent à tout va,
quitte à mentir. Comme l’a expliqué le journaliste
antisioniste Gideon Levy du journal Haaretz : même si l’affaire Al-Doura
est une mise en scène, ce n’est rien par rapport au nombre d’enfants
palestiniens tués par les soldats israéliens.
Le « Juif honteux »
ne doit pas être compris ici au sens habituel de Juif dissimulant son origine,
mais comme désignant des Juifs déclarant qu’« en tant que Juifs »
ils dénoncent Israël et le sionisme, car la situation en Palestine les emplit
de « honte ». Ce comportement des « Juifs honteux »
a un penchant méprisable pour l’auto promotion.
L’effort de déligitimation fait
valoir non pas qu’Israël se comporte mal ou qu’il devrait s’abstenir de telle
ou telle activité, mais qu’il n’a pas le droit d’exister du tout et / ou que le
peuple juif n’existe pas.
Comme l’a souligné R. P.
Droit : Alain Badiou n’aime les Juifs que s’ils se nient. Inversement, les
modèles de bons juifs, ne peuvent être que Saint Paul, Spinoza, Marx, Trotski,
c’est-à-dire les juifs qui n’ont pu vivre et penser leur
« universalisme » qu’en niant leur identité juive et en prônant la
disparition du peuple juif comme tel.
Léo Pinsker notait avec angoisse
que quoique les Juifs fissent on les qualifiait de problème pour mieux les en
blâmer : Pour les vivants », le Juif est un mort, pour les nationaux
un étranger et un errant, pour les possédants un mendiant, pour les pauvres un
exploiteur et un millionnaire, pour les patriotes un apatride, pour toutes les
classes un concurrent haï.