@Old Dan
Réponse :
N’est-ce
pas précisément parce que qui résulte de l’importance
d’une population en termes
de besoins, de ressources et de productions
destinées à les satisfaire, ainsi que d’atteintes à l’environnement
(déchets et pollutions en tous genres), qu’il
est permis de parler de
prolifération humaine ?
Dit
autrement, si l’humanité est en voie de consommer à mi-année ce
que sa planète lui offre pour une année entière, la
seule réduction de moitié
de cette population rétablirait l’équilibre, toutes choses égales
par ailleurs ;
ce qui n’exclut pas l’intérêt
d’un effort de frugalité.
Sans
compter que suivant la segmentation de la société en pauvres,
classes moyennes et riches,
la pauvreté diminuerait par
simple effet de proportions, dans
une mesure jamais
atteinte en dépit des
luttes les plus acharnées que lui ont livrées les hommes au cours
de leur histoire. Ramener
par la dénatalité – consentie de préférence, moyennant un
effort d’éducation des populations concernées – la
population humaine de 8 à 4 milliards par exemple, réduirait
structurellement le nombre de pauvres de 5,6 à 2,8 milliards pendant
que celui des riches passerait de 295 à 148 millions.
Mais
il ; ne faut pas rêver. Nous
vivons sous des pouvoirs, à commencer par le religieux, qui ont pour
premier souci de voir toujours croître le nombre de ceux sur
lesquels ils se fondent et qui les nourrissent, plutôt que leur
bien-être. Idem pour le politique, en quête permanente d’électeurs
supplémentaires ou de substitution. Plus
largement, quelles
sont
d’ailleurs les
moindres
collectivités,
associations,
syndicats,
etc.
qui
ne fassent
de
l’augmentation du
nombre de leurs
membres le premier signe de leur
prospérité ? Ce sont les hommes, encouragés à proliférer
par ceux qui les dirigent, qui par leur nombre, leurs besoins et
leurs activités engraissent le veau d’or, outre
les
dommages en résultant pour l’environnement.
À
en croire la simple
observation de ce qui nous entoure de près ou de loin, nous
ne faisons au demeurant que
chercher à repousser une échéance inéluctable, au moins en ce qui
concerne le rapport de l’homme avec la Terre, qu’il pourrait achever
de piller avant d’aller exercer ses talents ailleurs.
Mais n’est-ce pas la
conséquence du désir et de la capacité démontrée de toujours améliorer sa
condition qui le
distingue des autres
espèces connues ?
https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com/
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