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Commentaire de Claudec

sur Dictature des sentiments et Techno-optimisme


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Claude Courty Claudec 4 juillet 2019 18:48

@Old Dan

Réponse :

N’est-ce pas précisément parce que qui résulte de l’importance d’une population en termes de besoins, de ressources et de productions destinées à les satisfaire, ainsi que d’atteintes à l’environnement (déchets et pollutions en tous genres), qu’il est permis de parler de prolifération humaine ?

Dit autrement, si l’humanité est en voie de consommer à mi-année ce que sa planète lui offre pour une année entière, la seule réduction de moitié de cette population rétablirait l’équilibre, toutes choses égales par ailleurs ; ce qui n’exclut pas l’intérêt d’un effort de frugalité.

Sans compter que suivant la segmentation de la société en pauvres, classes moyennes et riches, la pauvreté diminuerait par simple effet de proportions, dans une mesure jamais atteinte en dépit des luttes les plus acharnées que lui ont livrées les hommes au cours de leur histoire. Ramener par la dénatalité – consentie de préférence, moyennant un effort d’éducation des populations concernées – la population humaine de 8 à 4 milliards par exemple, réduirait structurellement le nombre de pauvres de 5,6 à 2,8 milliards pendant que celui des riches passerait de 295 à 148 millions.

Mais il ; ne faut pas rêver. Nous vivons sous des pouvoirs, à commencer par le religieux, qui ont pour premier souci de voir toujours croître le nombre de ceux sur lesquels ils se fondent et qui les nourrissent, plutôt que leur bien-être. Idem pour le politique, en quête permanente d’électeurs supplémentaires ou de substitution. Plus largement, quelles sont d’ailleurs les moindres collectivités, associations, syndicats, etc. qui ne fassent de l’augmentation du nombre de leurs membres le premier signe de leur prospérité ? Ce sont les hommes, encouragés à proliférer par ceux qui les dirigent, qui par leur nombre, leurs besoins et leurs activités engraissent le veau d’or, outre les dommages en résultant pour l’environnement.

À en croire la simple observation de ce qui nous entoure de près ou de loin, nous ne faisons au demeurant que chercher à repousser une échéance inéluctable, au moins en ce qui concerne le rapport de l’homme avec la Terre, qu’il pourrait achever de piller avant d’aller exercer ses talents ailleurs. Mais n’est-ce pas la conséquence du désir et de la capacité démontrée de toujours améliorer sa condition qui le distingue des autres espèces connues ?

https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com/


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