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Commentaire de Nicole Cheverney

sur Greta Thunberg, « La psychologie des foules » appliquée à l'écologie


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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 18 juillet 2019 17:19

On nous dit que Greta Thunberg lutte pour « le » climat ! Soit. 

Je précise que tous les médias nous parlent du climat, écrit au singulier ! Parler d’une globalisation climatique est-il vraiment sérieux ? N’est-ce pas un non sens, alors qu’il existe autant de climats qu’il y a de pays, de régions, de continents dans le monde avec deux pôles nord et sud, avec des saisons été et hiver, et deux hémisphères, latitudes, longitudes, et des disparités de températures extrêmes d’un bout à l’autre de la planète. On peut observer que même d’une ville à l’autre des disparités sensibles de température peuvent être observées, des pluies dans la ville unetelle, et à moins de 50 kilomètres, la sécheresse complète dans l’autre. Il existe autant de « climats » que de micro-climats dues la plupart du temps aux reliefs et aux particularités géographiques des régions.

La petite Thunberg a grandi selon Wikipedia dans un milieu très écologiste, donc on peut penser qu’elle est déjà endoctrinée depuis la plus tendre enfance. il était prévisible qu’elle subisse ces influences familiales. La ploutocratie sait très bien repérer et récupérer, particulièrement chez les enfants, ceux qu’elle va utiliser et manipuler à des fins commerciales ou idéologiques.

La publicité s’est beaucoup servi des enfants, des ados, c’est porteur et vendeur.

Mais cela ne date pas d’aujourd’hui. On se souvient de Savonarole, au XVe siècle, ce père franciscain italien qui avait réussi à former une véritable petite armée d’enfants pauvres en les endoctrinant, à des fins louables au départ, mais très vite, ils imposèrent par leur zèle, la terreur dans les cités italiennes .

Même bardée de bons sentiments la petite Thunberg par son implication valide ce que l’on appelle le « green business », pratique économique basée sur une nouvelle forme de capitalisme vert. En effet, les gens d’affaires ont trouvé une nouvelle bulle financière pour soutirer un maximum de taxes aux contribuables et se remplir les poches sur le dos de la population. Mais jamais, ils ne remettront en cause les multinationales des énergies fossiles, du bois, qui ravagent une bonne partie de la planète, comme en Amazonie et sur le continent africain, asiatique, de l’agro-alimentaire qui ravage des milliers d’hectares de terres arables en imposant une mono-culture pour l’huile de palme, le colza, le maïs OGM, etc.

Quant la petite Thunberg désignera de son regard enfantin aigu et pointera du doigt les véritables responsables de ce grand gâchis écologiste au lieu de demander au citoyen lambda de se discipliner, alors on commencera peut être à la prendre au sérieux. Pour l’instant, elle est la voix de son maître, un simple écho d’une théorie plutôt bancale, celle du réchauffement climatique. La petite Thunberg nous parle avec autorité d’un sujet complexe que bien des scientifiques redoutent même d’aborder par peur de déplaire à la doxa et d’être voués aux gémonies. Et c’est bien cela qui me gêne.


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