Article très intéressant qui dresse un constat regrettable
de la régression de notre langue dans le domaine des sciences & techniques.
L’auteur donne des solutions techniques tout à fait
pertinentes, mais elles doivent absolument être accompagnées de solutions
politiques pour parvenir à redonner à notre langue Française la place qu’elle
occupait dans les domaines scientifiques & techniques, car cette régression
a aussi des causes politiques, qui ont induit des comportements
nuisibles chez les techniciens, ingés & chercheurs
Francophones.
Comme il est dit dans l’article, le Français est parlé en France,
en Belgique, en Suisse, au Canada ainsi que dans les pays d’Afrique de l’Ouest.
Or, depuis plus de 60 ans les politiques Français ont choisi
de nous enfermer dans la construction européenne (et ce même contre notre
volonté, telle que les électeurs l’ont exprimée la dernière fois qu’on les a
interrogé sur le sujet en 2005), regroupant des pays pour la plupart non-Francophones,
avec la volonté affichée d’intensifier avec ces pays les échanges commerciaux,
mais aussi les coopérations scientifiques & techniques. Mais pour
communiquer avec ces non-Francophones, il a bien fallu trouver une « lingua
franca ». Quoi de plus approprié que l’Anglais, puisque GB puis USA, dominent le Monde depuis 2 siècles ?
Les politiques Français
ont donc laissé les multinationales, qui raisonnent à l’échelle européenne ou mondiale pour leurs
débouchés et leurs recrutements, imposer l’Anglais comme langue de Travail dans
les succursales implantées en France.
Ils ont laissé les commerciaux polluer la communication de
sociétés Françaises d’Anglicismes aussi débiles qu’inutiles : c’est plus
pratique de mettre le slogan en Anglais si on veut garder le même pour toute
une campagne européenne.
Ils ont laissé le jargon des techniciens, ingés &
chercheurs se polluer d’Anglicismes aussi débiles qu’inutiles (genre : « je
vais faire un clean du code »). Le
pire c’est que ceux qui s’expriment ainsi se croient malins alors qu’ils
sont juste ridicules.
Ils ont autorisé l’enseignement
supérieur en Anglais sur le sol Français (loi Fioraso), avec pour résultat prévisible de former des gens qui ne connaitront même plus le
vocabulaire Français de leur métier.
Même les militaires ne sont plus épargnés avec toutes les
actions militaires Françaises menées dans le cadre Otanien.
Enfin, le comble de la nullité et de la nocivité dans la
défense de la langue Française est atteint avec l’européiste Macron &
ses sbires, ou là c’est carrément leur communication qui est polluée d’Anglicismes
aussi débiles qu’inutiles (« Start-up nation »… tellement affligeant,
surtout quand on sait que ces « start-up » n’arrivent pour la plupart
pas à leur 1er anniversaire).
A côté de cela, les politiciens Français ont continué de traiter
les pays Francophones d’Afrique comme des colonies bonnes à dépouiller de leurs
matières 1ères. Ceux qui devraient être nos
partenaires Francophones, on les traite comme de la merde, & en
plus on leur montre l’exemple de l’abandon de la langue Française.
Donc à un moment faut pas s’étonner qu’ils le suivent. Et ce
serait très dommageable pour la Langue Française, qui doit avoir sa
place dans la technologie du 21ème siècle & a tout pour l’avoir.
Les pays Francophones aujourd’hui représenteront 700 millions de personnes en
2050, alors ce serait vraiment idiot de laisser faire le
déclassement du Français aujourd’hui !
Une langue meurt lorsqu’elle n’est plus capable de décrire
les évolutions techniques de son époque. C’est comme ça que les langues
régionales ont disparu en France. Les régionalistes accusent la république
jacobine et ses hussards maltraitant les élèves parlant patois pour ces
disparitions, mais la vraie raison, c’est que ces langues n’étaient pas
utilisées dans les métiers techniques ou intellectuels.
Si le Français ne sait plus décrire l’évolution des
techniques il crèvera à petit feu.
Mais on peut l’éviter. Pour cela, il faut ces
changements politiques :
-Réorienter nos alliances : quitter l’ue et l’otan pour
se rapprocher des pays Francophones. Accompagner les pays Francophones d’Afrique
dans leur développement pour en faire des partenaires commerciaux forts.
-Réprimer très sévèrement l’usage de l’Anglais dans les
entreprises en France, que ce soit pour la communication commerciale ou interne
(avec interdiction d’imposer au salarié l’usage d’une autre langue que le
Français si son métier ne consiste pas à démarcher des clients étrangers ou à
traduire des documents étrangers) : amendes prélevées sur capitaux et
patrimoine de la société, de 10% du CA à la 1ère infraction, 20% à
la 2de, 30% à la 3ème…
-Réformer l’éducation : obligation d’utiliser le Français
dans l’enseignement (sauf pour les cours de langues étrangères, qui seront
réduits). Jusqu’au bac, mettre un programme beaucoup plus intense dans les
matières scientifiques & techniques, avec un vocabulaire exclusivement
Français, mais ne commencer les cours de langues étrangères qu’en seconde, 2-3h
par semaine, avec pour seul objectif d’apprendre à traduire. Le but : former des cracks en technique, mais qui ne soient
pas intégrables dans une équipe de
non-francophones. L’Anglais ne doit plus être obligatoire pour obtenir un diplôme
d’ingé, juste une option à faible coeff.
Ce sont des changements lourds qui ne pourront être
implémentés qu’à partir de 22 si les Français votent intelligemment (ça changera).
Sinon, comptons sur les progrès des traducteurs, la flemme
et l’inadaptation structurelle des Francophones natifs à la maîtrise de langues
à accent tonique pour retarder le déclassement de notre langue…