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Commentaire de Nicole Cheverney

sur Discours de Philippe Seguin du 5 Mai 1992 à l'Assemblée Nationale


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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 21 août 2019 12:05

@Séraphin Lampion

Bonjour, on peut être un pur produit de la mécanique, mais pour autant, avoir une vision à long terme de la politique. Séguin l’avait, et cela lui permettait, malgré toutes les zones d’ombres de son personnage, de mettre le doigt sur les tares de l’UE.
D’ailleurs n’oublions pas que Séguin avant d’être un pur produit de la mécanique, comme vous le dîtes, était plutôt un homme de gauche. Ah ! non pas de cette fausse gauche frelatée qui s’appelle Socialisme dévoyé à la sauce Mitterrand, mais la gauche qui frôlait le PC de G. Marchais, et je vous invite à revisiter les discours très patriotiques de G. Marchais, ses appréhension sur le programme Commun et surtout, ce qu’il pensait de Mitterrand. Je pense que Séguin aimait la France, alors que que les socialards ne l’aimaient pas. Comment pourrait-on penser que ces « gens-là » ont aimé notre pays, son peuple, alors qu’ils n’ont eu de cesse de le détruire ?
Dépassons la petite politicaillerie ordinaire, les petites querelles de clochers, et regardons dans le texte ce que disait sur l’UE Séguin. Il a véritablement désossé ce qu’était l’UE, une charogne en pleine décomposition.
Aujourd’hui, où l’Union Européenne montre sa face la plus hideuse, après sa mise à sac des Etats-membres, des lois les plus sociales concernant notre pays, le discours de Séguin sonne comme un glas, le jour où la France est morte !


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