@Séraphin Lampion
Cette politique de privatisation de l’infrastructure
routière la plus juteuse n’est pas nouvelle, et Balendar 1er, roi
des gogos n’en a pas la paternité. Ses prédecesseurs roses ou bleus sont
toujours allé dans ce sens
La loi de décentralisation d’août 2004 a permis de transférer en 2008 18 000 km de
routes nationales (devenues départementales) aux conseils généraux qui n’ont
jamais reçu la contrepartie budgétaire promise qui avait alléché les présidents de conseils
départementaux (généraux à l’époque) qui croyaient faire une bonne affaire.
Il parait que l’état a conservé à sa charge "un réseau
cohérent d’autoroutes et de routes nationales d’intérêt national ou
européen" (sic), réseau national qui ne compte plus que 11 800 kilomètres
de voierie dont la partie la plus « profitable » a été concédée à des
sociétés privées.
L’état ne participe plus au financement des nouveaux projets
sur le réseau transféré et les départements ne participent plus au financement
de l’aménagement du réseau routier national. Derrière ce principe du "décroisement
des financements" se cachait en fait un contrat léonin dont les énarques
ont le secret. En outre, l’exécutif régional, premier contributeur des routes
dans les départements, a été absent de ce débat sur le transfert, ce qui était
plus pratique pour faire passer un coup tordu qui ne coûtait rien aux participants
des réunions et leur donnait même l’illusion de conforter leur clientélisme
local.