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Commentaire de JBL1960

sur Amazonia, notre maison brûle


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JBL1960 JBL1960 26 août 2019 14:37

Au moins apprend-ton que :

Ils sont peu nombreux à connaitre l’origine du mot Amazone... elle mérite pourtant le détour :

Ce sont les envahisseurs portugais qui, en référence aux célèbres Amazones de l’antiquité, avaient appelé ainsi les quelques autochtones qui tentaient, en vain, de défendre leur territoire.

=*=
Comme les Natifs de l’île de la Grande Tortue, nous rappelle, chaque année pour le Columbus Day/Jour de la découverte/Jour de la Race, que le Cristobál Colón n’a jamais foutu un orteil sur leur île !

Et dans « Terre brûlée » justement :

Personne ne parle des “pogroms de la terre brûlée” que les envahisseurs ont perpétré sur l’Île de la Grande Tortue pour nous tuer, pour nous expulser et prendre nos possessions. En 1779, le général George Washington a écrit un ordre exécutif, toujours en vigueur aujourd’hui, par lequel il envoya la Major General John Sullivan en territoires iroquois pour dévaster et détruire nos terres du nord au sud.

Des milliers de soldats déferlèrent, prirent, brûlèrent et détruisirent chaque village et chaque ferme. Les natifs, hommes, femmes et enfants furent massacrés. Ranatakalas (le destructeur de villages enragé, comme nous appelions Washington) était en état d’orgasme permanent de voir notre terre dominée, détruite, nos peuples oblitérés et de savoir que beaucoup d’autres des nations natives mourraient de faim l’hiver suivant.

Ces mêmes Natifs nous rappelaient que :

Nous, onkwe-hon-weh le peuple naturel de l’île de la Grande Tortue, avons le devoir de protéger notre Terre-mère.

La dénomination sociale de ono-ware-keh est « America/Amérique », nommée ainsi par Amerigo Vespucci : « et nous nous sommes dirigés vers l’Espagne, avec 222 détenus esclaves ; Et nous sommes arrivés au port de Cadix le 15 octobre 1498, où nous avons été bien accueillis et où nous avons vendus nos esclaves (p. 20-22).

Pour décoloniser [NdJBL : décolonisation concertée de tous les continents ► le temps de la décolonisation est venu] ; toute la vérité sur Amerigo Vespucci doit être exposée et le nom « Amérique » doit disparaitre de tout et à jamais. Tous les livres, chansons – comme « God Bless America » – films, émissions télévisées, billets faisant référence à l’Amérique, toutes les dénominations corporatives contenant « Amérique » doivent être dissoutes et les continents et les noms de lieux originaux naturels restaurés.

Dans AMERIGO DOIT PARTIR !

Et tout dernièrement que ce génocide de papier perpétré par le nationalisme blanc allait bientôt prendre fin : La Création est la relation éternelle entre nous et notre mère la Terre. La langue maternelle contient le ton et l’enseignement de notre mère. Nos paroles émouvantes peuvent réveiller les gens. Nous sommes le vrai peuple originel de l’Île de la Grande Tortue/Amérique du Nord d’un pôle à l’autre et d’un océan à l’autre. Le langage des blancs exprime principalement la possessivité et le matérialisme pour quelques-uns.

Et tout récemment le Chef Rahoni a invité Bolsonaro à partir... Veillons à ce qu’il ne soit pas remplacer par un autre descendant de ces colons envahisseurs/exterminateurs portugais, sinon rien ne changera. Qu’ils s’inspirent du modèle zapatiste plutôt, soit un peuple qui dirige, et un (bon) gouvernement qui obéit. Car l’Oligarchie régnante pour qui l’invention de la Théorie de « l’homme est un loup pour l’homme » justifiera toujours les pratiques prédatrices et criminelles du plus petit nombre au pouvoir, que nous avons pu déterminer ne représenter que 0.0001% seulement alors que nous sommes les 99.9999% restants...

JBL


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