• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Nicole Cheverney

sur Boris Johnson, apprenti dictateur ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Nicole Cheverney Nicole Cheverney 6 septembre 2019 10:26

@Pere Plexe

Bonjour, pour Churchill, je suis d’accord avec vous et toute comparaison avec des hommes issus du XIXe siècle, totalement décalé du fil de pensée anglo-saxon actuel n’a pas lieu d’être.

Par contre, Bojo, lui, est un homme bien de son temps, le notre, et parfaitement capable de mesurer la distance qui le sépare et de loin, des spéculations sur l’avenir de l’UE
1/ L
a faiblesse de l’Union Européenne et l’incapacité de créer une société stable du point de vue monétaire, du point de vue social, économique, en Europe.
2/ L’incapacité pour son pays sous l’égide de l’UE de créer des conditions économiques saines
3/ De considérer les européistes complètement enfermés dans leur idéologie mercantile sans grand avenir, qui ne voient pas s’avancer comme je pense un Farage ou un Bojo, les innombrables opportunités qu’offre la « nouvelle route de la soie », en cessant de considérer la Russie, la Chine comme des ennemis.

En fait, que veut Bojo ? c’est commercer, tout simplement et tranquillement avec les pays émergents et redynamise le commerce extérieur. il n’est pas Anglais pour rien, car il a compris que derrière son nom s’agrégeait non pas les petits mondialistes universalistes à la française, par exemple, mais un peuple anglais qui veut refaire de la triste Albion d’aujourd’hui, une Albion un petit peu plus dynamique avec moins de chômage, et des conditions d’import/export plus favorables, sans la poigne de fer de l’UE.

Si le Brexit aboutissait, les medias ne pourront plus raconter leurs éternelles inepties, leurs mensonges, sans se ridiculiser un peu plus qu’ils ne le sont déjà au yeux de l’opinion publique.

Et l’on se rendra compte que l’Angleterre ayant retrouvé sa souveraineté pleine et entière, que l’UE n’est qu’un leurre, et qu’elle coûte très cher aux contribuables européens.
Le Bojo a la part belle, finalement. En face, ils n’ont que peu de marge pour empêcher le Brexit, à son heure, fin octobre, malgré leurs magouilles et tripatouillages institutionnels.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès