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Commentaire de McGurk

sur La Gauche et l'idéologie socialiste ont ruiné l'éducation et le travail en France


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McGurk McGurk 23 octobre 2019 20:02

Je ne vois pas du tout le rapport entre le « communisme » et l’éducation. Mélanger un groupe disparate pourrait parfaitement convenir si l’ensemble des élèves étaient là pour apprendre et non pas « voir leurs potes » (du vécu dans à peu près toutes mes anciennes classes).

De plus, il n’y a généralement pas de cohésion de classe, le mot « camarade » étant souvent plus un usage qu’une réalité. Au contraire, on laisse former des groupes (attitude présente même en fac) qui ne communiquent/s’entraident quasiment jamais, des personnes s’asseyant toujours à la même place comme si elle était gravée sur la chaise.

Si cohésion il y avait, les plus « faibles » apprendraient des plus « forts » et progresseraient bien plus vite. J’ai, pour ma part, aidé une partie de mes collègues lorsque j’étais en position de force, ce qui leur a permis d’apprendre de moi et moi d’eux.

Et encore, je ne parle pas de toute la violence verbale/physique que l’éducation nationale laisse s’exprimer. On ne brime personne, encore moins les bons élèves, on « met des sanctions » (rien du tout en fait) si c’est vraiment un « mauvais »élève" qui a un geste déplacé. Les meilleurs, eux, ne le sont pas sinon ça ferait chuter la moyenne de l’école.


En l’esserant dans un inextricable tissu de 300 000 règlements, lois et décrets on empêche à la fois chacun d’apprendre, de comprendre, de se responsabiliser et de prendre sa part au développement de la société.

Le problème n’est pas l’Etat providence mais la politique appliquée à l’éducation ainsi que la politique tout simplement.

A chaque gouvernement, on veut réinventer l’eau chaude avec « une réforme de l’éducation ». Personne n’écoute évidemment les enseignants, encore moins les élèves. Tout se décide de très haut et les autres doivent obéir.

C’est plus, en vérité, un problème de dialogue et de verticalité que d’avoir un Etat présent partout. En fait, si ces points évoqués étaient réglés, on aurait sans doute la meilleur éducation du monde.

J’ajouterai cependant que la « verticalité » existe également au seins de l’Education nationale, jusqu’aux groupes de professeurs.

Pour mon cursus, on m’a raconté comment les profs se bouffaient le nez à savoir quel « bloc de matières » allait dominer en nombre d’heures, ce qui est lamentable. D’autre part, au lieu de se soucier du devenir de l’élève, càd son employabilité, on a préféré lui mentir avec « des options » plutôt que de lui fournir une spécialité pour pallier au chômage chez les jeunes.

Concernant les règlements et décrets, c’est une spécialité en France que de produire à en crever des directives sur directives, souvent débiles car balancées de très haut par des personnes n’ayant pas d’expérience de terrain et qui se moquent des élèves qu’ils considèrent comme des simples numéros.

Autre chose importante : l’élève ne voit pas, en majorité, d’avenir car il n’a pas de point de vue concret sur le travail (et les métiers associés) qui est fait en entreprise. Souvent même jusqu’aux diplômes de l’enseignement supérieur.

Pourquoi ? Parce qu’on reste bien trop scolaires. Dans des pays comme l’Allemagne (pourtant d’habitude pas un bon exemple), les étudiants font des stages significatifs qui leur permettent de comprendre à quoi ils s’engagent en faisant tel type d’études, de confirmer leur choix et en plus d’y acquérir une expérience pour se vendre bien mieux une fois le diplôme acquis.

Les résultats délétères de ce socialisme rampant

Pur point de vue d’un libéral, comme celui de Macron et de la classe politique dans son ensemble.

A part si on parlait des PME, en grande difficulté car l’Etat préfère courtiser les grands groupe, le social n’a foutrement rien à voir avec la très faible offre de formation des entreprises.


On devrait surtout parler du « libéralisme rampant » qui fait les fonds de tiroir pour tout donner aux grands actionnaires — qui n’ont, depuis longtemps, plus besoin d’agent. Justement celui qui manquerait à l’entreprise pour former les gens.


Et puis ce n’est pas comme si les grosses boîtes/les très riches payaient leurs impôts. On les a divisé par deux sous prétexte que « c’était un frein au développement », mettant de fait les Français sous une pression financière délirante.

Quel a été le « cadeau » des entreprises ? Elles ont empoché le pactole (en plus des avantages fiscaux sous les précédents gouvernements) et nous ont fait un bras d’honneur.

Frein à l’apprentissage ? Mon cul, il n’y a aucune volonté derrière à part le pognon. De toute manière, elles seront au final perdant lorsque les prochaines générations ne sauront ni lire, ni écrire, compter et qu’on aura marchandisé, au profit des classes supérieures, l’éducation à faire des cursus à 10k euros.


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