@Popov. J’aurais compté plus vite ce qui est juste que ce qui est faux. C’est faux presque partout.
Molécules symétriques, N_2 et O_2 n’ont aucun couplage entre leurs modes vibratoires et du rayonnement électromagnétique. Aucun, rien dans l’infrarouge. Seuls restent, à bien plus grande longueur d’onde (centimétrique), le couplage gyratoire pour chacune.
De même, le mode symétrique du CO_2 n’a aucun couplage EM. Seuls restent le mode dissymétrique à 4,3 µm et le mode flexionnel à 15 µm.
 
L’air légèrement chauffé en altitude par les quelques gaz ayant une absorption spectrale dans l’IR n’a aucun moyen de chauffer le sol. Il se contente de se dilater légèrement, donc repousser un poil plus haut la base des nuages et la tropopause. Les convections sont très légèrement ralenties. Rien de plus.
Et les vents chauds comme le sirocco que nous avons connu les semaines précédentes ? Cet air a été chauffé par le sol du Sahara, par convection. Enrichissez l’air en CO_2 ou en H_2O, et le sol saharien chauffera un peu moins. Juste le contraire de ce que prêche l’église Intergouvernementale, supermenteuse.

Tous ces raisonnements recopiés depuis la pseudo-science Intergouvernementale  oublient tout de la couverture nuageuse, ce qui est inexcusable.
Vénus a sa couverture nuageuse, complète, de nuages d’acide sulfurique, à des altitudes comprises entre 50 et 60 km. Là haut est l’équilibre radiatif nuit-jour. Entre le sol et cette couverture opaque, c’est la compression adiabatique qui commande, quelle que soit la composition gazeuse. Un invectiveur compulsif, l’anonyme yAlcon n’a jamais compris un mot à la convection ni à la compression adiabatique. Et il n’est pas le seul ici, physicien du 29 février 2000, qui soit incapable de prendre la mesure de son ignorance et de son outrecuidance.
Oui, sur la base des nuages et leur sommet, on peut reprendre des raisonnements découlant des lois du corps noir, adaptées au fait que c’est de l’eau, liquide ou solide.
Dans l’atmosphère, les deux phénomènes majeurs sont la condensation et la convection. La nuit dans nos montagnes, le sol se refroidit bien moins vite qu’au Sahara : condensation de la rosée + éventuellement brumes. La végétation aussi joue un rôle important : en évaporant au soleil, elle empêche la température au sol de beaucoup monter. Or cette végétation demeure encore en pénurie de CO_2 atmosphérique, demeure bridée et fragilisée par cette pénurie.